La traversée(texte et narration)

The Krossing

By Q.S.Sosthene

DEBUT

SCÈNE-1.1  Extérieur/jour (beau temps)

(Présentation des sites de l’histoire)

 La réapparition du rapace, appelant au retour de MARIUS DRAGAN. 

  NARRATION:

“IL y a très longtemps autrefois, nous nous hâtions d’ouïr et d’entendre les moindres mouvements provenant de nos alentours,

 “ Tout ceci fut, et arriva, devint, et survint au moment ou l’on entendit les oiseaux envoyés leurs plaintes au ciel, peu de temps après certains dirent t`avoir vu le rapace survolant ILMOTE du haut de ses immenses ailes. Et puis un peu plus tard, on le vit surgir là-haut, cette oiseau que certains parmi nous conSilooyéraient comme l’empereur des cieux”.

“Car la plupart d’entre nous savaient que ce rapace ne pouvait se reposer que sur les plus hauts des sommets, pourtant là il se dirigeait bel et bien vers notre bâtisse. Cela pouvait laisser à supposer qu’il amenait avec lui le don de la clairvoyance”.

“Hélas cette idéologie fut controversée par nombres d’entre nous disant que ce grand oiseau serait porteur de guigne et d’obscurité sur notre «petit carcan» Ilmote.

Personnellement, j`avais le pressentiment que quelque chose se passait, quelque chose que nous pensionnaires d`Ilmote, n’étions en mesure de pouvoir percevoir”.

SCÈNE-1.2

Extérieur-jour/ DOMAINE ILMOTE. 

(GRANDE VUE SUR  LE DOMAINE).

L’homme à tout faire, (’homme d’entretien) qui bidouille sur le portail de l’entrée d’école.

Un grand oiseau le survole dans les airs, et fini son envol dans le feuillage d’un arbre situé non loin d’une petite fosse d’eau excavée dans la cour de l’école, à côté se trouvent quelques élèves qui discutent..

DES VOIX  APPARAISSENT (ÉLÈVES).

KENOA s’adresse à A.P

                                      KENOA

                          _<” ils sont partis où les autres……. >

KENOA regarde vers A.P qui est en train de dessiner.

                                      A.P

               _<  Silooy et LU sont allés sur la corniche . >

A.P continu de crayonner.

KENOA continu d’exposer aux élèves.

                                    KENOA:

_<Tiens …Bah ce jour là, nous étions partis avec d’autres faire des sauts de l’ange. J`allais oublier de vous dire mais en dehors de nos activités d’ici, les sauts de l`ange sont probablement ce que nous apprécions le plus, car nous pouvions voir la terre de plus haut,

 “Resté ébahit par la splendeur du panorama, passer du Poltavo au Michoakane sans se soucier des frontières… Les frontières du temps, tout de même vous savez tout autant que moi que le temps influence…”

“…nos pensées qui diffèrent du tout au tout selon l`angle de vue poser sur le monde>”.

KENOA SE TIENT DEBOUT ÉMERVEILLÉ, LE SOURIRE AU LÈVRES.

ELLE GESTICULE EN FAISANT DES MOUVEMENTS DE BRAS ET DE MAINS, PUIS LES OUVRE EN DIRECTION DE LA GRANDE HORLOGE DE LA COUR, QUI SONNE INSTANTANEMENT ET ANNONCE LA FIN DE LA RECREATION.

(PLAN : SUR L’HORLOGE AU MOMENT OU ELLE SONNE, PUIS VUE SUR L’ENSEMBLE DES ÉLÈVES ET L’ÉCOLE) 

                          LES ÉLÈVES:

_<  On croirait entendre Ramo nous prêché la bonne nouvelle. >

Les élèves se marrent de rire, puis se dirigent vers l’entrée du bâtiment, ils sont suivis par le petit groupe de kenoa qui rentre nonchalamment, derrière eux un jeune garçon traîne. 

                                  A.P

 _< Attend moi ! KENOA aide moi à les ramasser  . >

(Il se dépêche de ramasser ses dessins).

                               KENOA

_< Allez dépêche il y a le bossu qui revient. >

(KENOA continu la discussion avec ses camarades).

                                A .P

_< Tiens moi la porte ! !. >

(KENOA l’attend à l’entrée en retenant la porte).

 A .P  S’EMPRESSE DE RENTRER DANS L’ECOLE.

(Il perd inattentionnément ses dessins).

L’homme d’entretien finit de réparer le portail, puis peu de temps après la sonnerie, il revient dans la cour de l’école en longeant la fosse rempli d’eaux creusée au sol, qui sert d’aquarium et ramasse les dessins tombés dans l’eau, avant de se diriger vers l’entrée du bâtiment, il s’émisse à l’intérieur, puis referme la porte derrière lui.  

Vlan! (La porte de referme).

APPARITION DU TITRE“KROSSING”COMME UN REFLET SUR L’EAU.

            Narration:(Kenoa)

“Lorsque nous arrivions au stade ultime, celui ou le ciel et la terre se mêlent dans une sublime et grotesque osmose, nous nous armions de nos ailes, ces pales imitations de ce que nous aurions toujours voulu être, et grâce a elles, nous nous envolions”.

SCÈNE-1.3

DANS UN AUTRE LIEU…

JOUR (beau temps). Sur la Corniche.

Dans un autre endroit près d’une corniche en haute altitude, deux garçons Se colportent Dans les airs à l’aide de grandes ailes mécaniques, ils survolent une vallée dévoilant en bas une petite cité, puis ils amerrissent sur un petit lac situé à l’entrée de la cité.

Cette cité est traversée par une rivière, on peut aussi remarquer les ponts reliant les versants abrupts des collines.

                                      LU

      _<Regarde là-bas en bas, est ce que tu vois le ?. >

                                      Silooy

     _< est-ce que c’est le lac où tu m’amener l’autrefois??> .

                                     LU

     _<Oui ! C’est celui-la…Il n’a pas l’air aussi grand vu de haut ?? . >

     _<T’inquiètes pas il est suffisamment profond pour qu’on y amerrissent. > 

                          Silooy et  LU

_<ouah….ouah chaud devant on arrive . > (CRIS ET VOIX)

 Ils amerrissent dans le lac.

SCÈNE-2

ILMOTE-INT-COULOIR. JOURNÉE (beau temps).

PRÉSENTATION DE L’ÉCOLE:

L’HOMME D’ENTRETIEN SILLONNE LES COULOIRS À LA RECHERCHE D’A.P, L’ÉLÈVE QUI A ÉGARÉ SES DESSINS.

Dans les couloirs de l’école, une musique retenti, passant à travers l’épaisse porte en bois quasiment identique à toutes les portes de la bâtisse.

L’homme marche dans les couloirs, il sillonne tout en observant à travers les vitraux transparents ornés de chaque classe. Un Peu à après, il atteint la classe de musique. Il s’arrête  jette un coup d’oeil discret à travers la vitre, il est après quelqu’un.

Scene-2.2

ILMOTE-CLASSE DE MUSIQUE – Intérieur. JOUR:

Une grande lucarne ornée, encastrée sur un mur du couloir dévoile une classe.

Là il y a une vingtaine d’élèves qui jouent de divers instruments du tambour au violon en passant par le triangle. KENOA est parmi eux, puis les chœurs marquent une pause, KENOA prend alors une inspiration et chante en solo en faisant la pitre, malgré que sa voix emplit la pièce et envahit les couloirs du château, Madame ROSSIGNOL ne semble guère emballé par cette performance.

                                  ROSSIGNOL (d’une voix forte)

_< Stop! Stop! Stop! C’est la énième fois que je vous répète que vous n’êtes pas dans les temps . >

                                         (

              KENOA

_< Mais Madame! … . >        (Rires continus) RIRES DES ÉLÈVES)

        ROSSIGNOL (un ton sévère)

_< SILENCE!. >

Les élèves se calment

       ROSSIGNOL

_< SORTEZ! Allez prendre un peu l’air –

– revenez  lorsque vous serez décider . >

KENOA RANGE SES AFFAIRES PUIS SORT.  

Scene-2. 3

ILMOTE-CLASSE DE DESSIN-INT. JOUR

Toujours à l’intérieur de l’école, l’homme d’entretien sillonne les couloirs en passant au peigne fin chaque classe, il est à la recherche d’A.P l’élève qui a égaré ses dessins. Il y a dans une classe, sur des tables disposées en cercle autour d’un guéridon recouvert d’un plateau de fruit, deux groupes d’élèves : certains dessinent, d’autres sculptent une nature morte avec de la terre à glaise. A.P lui fait une caricature, lorsque qu’à un moment, il entend des grincements de doigts contre la fenêtre se trouvant près de lui, il se retourne et remarque Lu, puis commence alors à murmurer.                                                               

De l’autre de la fenêtre… 

                        LU

          _<Où est ce qu’il est ? L e prof ??. >

                                       A.P

          _<Où est-ce que vous étiez ?. >

Pendant ce temps les autres élèves concentrés ne s’aperçoivent de rien, ils s’exercent à dessiner les fruits ; certains les représentent comme des planètes en gravitation.

Maître RAMO sillonne tour à tour le travail de chacun d’entre eux, jusqu’à ce qu’il  arrive à A.P, puis le surprend.  Ce dernier est distrait par les signes de mains provenant de l’autre coté de la fenêtre.

                                   Maître RAMO

                      _<Tu as perdu quelque chose? . >

                                   A.P

               _<Non, je ne vois pas de quoi vous parlez ?. >

Promptement, A.P cache inattentionnément la caricature qu’il crayonnait sous l’ébauche de la carte qu’il redessinait précédemment dans la cour.  RAMO voit  dans cette ébauche la ressemblance à une cartographie lui étant familière. Surpris, il se rapproche alors de l’oreille de l’élève et lui souffle :

                                  Maître RAMO

_< Pourrais tu garder ton esprit avec nous! Au lieu de flâner dans les couloirs !? . >

(Lu se décale légèrement dans l’angle mort de la lucarne).

A.P EST STUPÉFAIT, TANDIS QUE RAMO CONTINUE SON TOUR DANS LA CLASSE.       

SCENE-2.4

Ilmote- couloir -jour

LU s’éloigne d’avantage de la fenêtre.

Lorsqu’il se retourne vers Silooy, il ne le voit plus.

Il regarde au bout du couloir, Il le voit pris nez à nez avec le DOYEN,

Le “DOYEN” est furieux le visage figé dans une expression sévère.

                                 DOYEN:

_<  Qu’est ce que vous faite ici … ? . >

PRIS EN FLAGRANT DELIT, Silooy  TENTE DE DISSIMULER LA PRÉSENCE DE SON CAMARADE SE TROUVANT DANS L’ANGLE MORT DU COULOIR.

PENDANT QU’AU MÊME MOMENT SURGIT L’HOMME D’ENTRETIEN.

Le DOYEN s’adresse à ce dernier.

                                    DOYEN:

_<Conduisez le au bureau . >

L’HOMME D’ENTRETIEN ESCORTE Silooy AU BUREAU DU Principal Godic.

LE DOYEN SE DIRIGE VERS L’ANGLE MORT DU COULOIR, LÀ Où SE CACHAIT L’AUTRE ELEVE… LU S’EST DÉJA ÉLOIGNÉ.

PENDANT CE TEMPS Lu rôde dans les couloirs lorsqu’il rencontre Kenoa, elle aussi est exclue de sa classe. Pour éviter les sanctions de la surveillante, à l’aide d’une clé que Kenoa sort de sa poche, ils pénètrent dans le débarras

L’intérieur de cette pièce est encombré de mille et une choses.

A l’abri des regards indiscrets Kenoa lui révèle qu’elle a extirpé accidentellement du bureau du doyen une étrange carte ressemblante à une carte aux trésors. Cette carte est signée d’un étrange nom: «CORBEAUX BLANCS », ne comprenant pas la signification, elle lui propose de faire le chemin ensemble pour se rendre dans la cité durant la nuit afin de rencontré son ami, un vieil homme nommé Pépé, le seul dont elle croit capable de décrypter la trouvaille.

  … (RIRES)…   DANS LE COULOIR…        

                           LU

_< Qu’est ce tu fous là ? . >

                         KENOA (amusée)

_<Tu sais toi même comment Mme Rossignol est chiante” . >

LU

_<Oh si ce n’est que rossignol, ne tant fais pas. Elle perd la tête, depuis un bout de temps.

_< je l’ai entendu l’autrefois s’engueule avec le doyen. >

KENOA

_< Et toi où es ton complice ? >

LU

_<Il s’est fait chopé par lui . >

KENOA

_<Zut ! . >

LU

_<On dit que le doyen est de mauvaise humeur ces dernier temps, Depuis que quelqu’un a fouillé ces archives. J’ai des soupçons…>

_<Est-ce vrai que tu as une clé passe partout ? Où est-ce que tu l’as eu ? >

KENOA

_<Chut ! Parle doucement ! Est-ce que tu veux que le doyen vienne par ici ?

_ Je me suis fais un ami…tu ne le connais sûrement pas, Mais si vous êtes sage toi et ton camarade,

 je vous introduirai… Mais pour les archives penses tu que c’est moi ? qu’est-ce que en ferai-je? 

Savoir les sujets de la nouvelle évaluation ? Ça je peux le deviner sans forcer le range archives du Doyen. >

LU

_< Et ben ! Tu te montes la tête, je ne pensais pas que toi, et A.P vous êtiez pas assez futé et courageux . >

KENOA

_<J’ai pas voulu te le dire avant, mais nous avons trouvé quelque chose d’étrange, provenant sûrement de son range archives !>

LU

_<Tu te moques de moi ! ?  C’est quoi ? >

KENOA

_< Une carte ou plutôt un plan …Je ne suis pas sûre mais ça ressemble à une cartographie élaboré de notre région. On y remarque clairement notre école, et la cité, et ainsi que toute les forêts de la région.

_ Cette carte est marquée d’un étrange sceau: une tête de corbeau et aussi d’une signature se lisant : « CORBEAUX BLANCS »>

LU

_<Qui d’autres mise à part toi est au courant de cette trouvaille ? >

KENOA

_<A.P c’est tout… figure toi qu’il a déjà vu ce signe en ville.

Ce soir quelqu’un d’entre nous doit aller chez mon ami, pour qu’il nous révèle la signification de ce nom bizarre, et il pourrait aussi nous aider à décrypter cette carte.

_< je t’assure que ce vieux est comme une bibliothèque, il connaît des tas de choses mystiques sur la cité, et même sur notre école, je l’appelle Pépé>

LU

_<Est-ce que tu l’as sur toi cette carte ? Parce que moi, je connais aussi des tas de choses… >

KENOA

_<Non ! Je n’ai pas envie de me faire surprendre avec, je l’ai remise à A.P, pour qu’il puisse en faire une copie qu’on la laisse à Pépé. >

LU

_<Pas bête ! Mais est-ce que ton Pépé est une personne sûre ?>

KENOA

_<Aucun doute, viens ce soir tu verras toi-même . >

INTERRUPTION DE PAR DES GAZOUILLEMENTS D’ OISEAU.

KENOA

_< Est-ce que tu as entendu ?

MAINTENANT, ILS CHANGENT DE COIN ET SE DIRIGENT VERS LA FENÊTRE DONNANT VU SUR LE COULOIR. LÀ IL Y EST STOCKÉES EN VRAC DES COFFRES ET QUELQUES VIEILLES MALLES ENCASTRÉS LES UNES AU DESSUS DES AUTRES. AU DESSUS DE CELLES-CI, IL Y A DÉPOSÉ UN TAS DE CHEVALIERS AINSI QUE DE VIEUX TABLEAUX.

KENOA CHUCHOTE DANS L’OREILLE DE LU

_<Il faut absolument que tu rencontres ce vieil homme, je n’ai pas pu t’en parler la dernière fois, car vous étiez déjà partis sans me le dire, je t’assure que tu ne regretteras pas, sa boutique se trouve sur l’extrémité de la cité près du grand lac. >

NOUVELLE INTERRUPTION DE GAZOUILLEMENTS :

_<Tu ne le regretteras pas … près du grand Lac. >

LU

_<Euh ! Ecoute Kenoa nous avons autre chose à faire, est-ce que l’on peut le voir autrefois ? >

KENOA

_< Non ! Absolument pas ! Je veux que tu vois son échoppe, et aussi tout ce qu’il fait. > 

LU

_<Ok, je verrai, ce que je peux faire, j’en parlerai à Silooy… Où est-ce que ce trouve sa boutique ?>

KENOA

_<Je te l’ai déjà dis, son échoppe se trouve près du grand lac, Donc vous descendrez là-bas avec moi ? >

LU

_<On va voir. >

KENOA

_< à quelle heure  partez récupérer vos matériels mécaniques. >

LU

_<Tout est déjà près, rejoins nous dans la cour près du grand fossé d’eaux, après le souper . >

              KENOA

_< À t’à l’heure . >

TOUT PRÈS… À COTÉ D’EUX, IL Y A ENCASTRÉS LES UNS SUR LES AUTRES DES COFFRES. ET FORMENT UN ESCALIER.

AU SOMMET, IL Y A UN TAS DE TABLEAUX ET DE CHEVALIERS, AINSI QUE DES RESTES VIEUX TUBES DE PEINTURE USÉS. AU MILIEU DE CE BAZAR, IL Y A CAMOUFLÉ UNE BOÎTE CYLINDRIQUE AYANT LA FORME D’UNE CAGE, QUI EST PARTIELLEMENT COUVERTE, à L’INTÉRIEUR, IL Y A UN PERROQUET QUI ÉCOUTE ET RÉPÈTE APRÈS EUX.

                   PERROQUET (il répète plus fort)

_<Tu ne le regretteras pas … près du grand Lac, sa boutique se trouve . > 

PEU APRES, NOUVELLE INTERRUPTION DE LA SONNERIE, QUI ANNONCE LES SORTIES DES CLASSES, DANS LE COULOIR, LES ÉLÈVES SE DIRIGENT VERS LES DORTOIRS.

 ( interruption par de nouveaux Gazouillements de volatile)

KENOA regarde une dernière fois la pièce avant de sortir.

… (Gazouillements et caquètements continuent)

D’une fenêtre encastré dans le mur de la classe de musique, donnant vu sur l’ensemble des ateliers.

ASHE les épie depuis sa classe lorsqu’ils ressortent de la pièce.

SCÈNE-3

Ilmote Bureau du Principal Godic/jour.

Introduction des problèmes de l’école.

L’homme d’entretien et l’élève arrivent devant le bureau, l’homme frappe à la porte:

Toc Toc Toc…

Personne ne répond, puis peu après,ils pénètrent dans le bureau vide du Principal Godic, Ils remarquent que la porte intermédiare est entrouverte celle de la salle administrative.

Un débat emane de cette pièce, l’homme d’entretien s’abstient d’interompre la conversation en cours.

A l’intérieur,monsieur Godic le Principal Godic, quelques profs et un intendant de la cité discutent les problèmes de l’école, et plus particulièrement à propos de nombreux reproches évoqués par les habitants de la cité, notamment de la part des commerçants.

(Conversation):

Le Principal Godic s’adresse à l’intendant Singh.

                             Principal Godic

_<Comment-ça avance les travaux de constructions?>

Fabre regard l’intendant Singh avec une complicité et sourit.

                           INTENDANT(Singh)

–<Vous allez être surpris, nous avons déjà terminé>

_<Nous avons travaillé très dur…De jour comme de nuit pour finir au plutôt, maintenant nous sommes

–très impatient de le révéler au large public par une grande inauguration qui serait digne de notre oeuvre. >

                         Principal Godic

_<Qu’attendez vous pour le faire? >

                 INTENDANT(Singh)

<Seulement voilà nous avons un problème. Vous êtes au courant qu’il y a certain élèves qui vagabondent dans la cité. On nous a fais part de plusieurs outrages et vols perpétués sans relâche en vers nos commerçants, cela ne peux plus continuer comme ça>

                           Principal Godic

_<Ne vous en faite pas, on a une petite idée sur le groupuscule qui commette ces troubles>

–<Nous n’allons pas tarder à les identifier, mais je vous promet que dès que l’on aura fait nous nous prononcerons sévèrement sur la sentence. >

–<Nous ne nous laisserons pas impressionner. >

                              ROSSIGNOL

_<Que comptez vous faire ? Les exclure eux aussi ?

_<Rappelez vous que vous en aviez déjà exclut de l’établissement autrefois, vous pensiez que c’était la solution, mais regardez comme l’histoire se répète. >

                          Mr FABRE

–<Nous n’avions pas le choix autrefois, aujourd’hui nous ne pouvons pas remettre en question la crédibilité de notre école, l’hégémonie de notre établissement a été confirmé depuis, il n’ y a pas a s’inquiéter. >

              Principal Godic(s’adresse à l’intendant)

<Moi aussi j’ai un moment pensé comme vous, que ce n’était que des exagérations de la part de nos amis citadins, mais lorsque le Doyen m’a récemment fait part de la vandalisation du range archive, je constate que maintenant il n’y a plus aucun doute sur les comportements de nos élèves. >

              Mr FABRE

_<Mais nous n’avions pas le choix avant, nous nous devions de réagir, cela ne pouvais plus continuer>

       INTENDANT(Singh)

_<Tout comme en ce moment, nous ne sommes tout de même toujours pas à l’abri d’un autre grave incident. >

                ROSSIGNOL

_<Ne vous emportez pas si vite…Nous avons à faire à une autre situation nettement différente de celle qui c’était produite autrefois, car nos anciens élèves ‘’les ‘’Corbeaux’’ n’étaient pas les véritables pilleurs de la Fabrique. Vous semblez oublier que quelques uns entre nous n’ignoraient les conséquences des maniements de tels esprits, ces maniements dont nos apprentis ont été victimes . >

                Mr KWAMÉ

<Vous dites, ce n’était que des apprentis, mais laissez moi vous faire remarquer que le peu de travaux que l’on a montré d’eux jusqu’ici m’épate énormément, car je n’avais jamais encore vu une telle qualité de travail dans mes précédents établissements…

êtes vous sure que ces travaux proviennent bien d’élèves et non pas des maîtres agréés. >

       ROSSIGNOL

_<C’est vrai que je me le demande parfois, car ces jeunes nous avaient qu’en même fournis des tangibles preuves de la richesse de leurs imaginations. >

                                      Mr FABRE

_<Que racontez vous, c’est absurde! Ces jeunes zélateurs ne faisait que dans la prestidigitation, autrement

_ dit comment expliqueriez vous tout ces vols et ravages? Ils ne se sont pas propagés accidentellement… >

             ROSSIGNOL

_< Que leur reprochiez vous au juste ? D’avoir piller et vandaliser la Fabrique ?

_< mais soyons juste pour une fois, nous savions bien avant eux ce qu’allait advenir, cela fais plus d’une vingtaine d’année que l’on traîne avec nous ce canular.

_<Je vous le redit une nouvelle fois ce n’étaient pas un incendie accidentel…. >

                         Principal Godic

_<Ecoutez! Je voudrais que vous sachez que  nulle personne dans la cité ne le sait.

 Nous avons toujours tout même fait dans la transparence . >

_<J’en appelles à vous tous de nous rejoindre ce soir au comité, afin de débattre de toutes ces nouvelles menaces et de prendre une décision concernant l’organisation de la grande inauguration de l’oeuvre de nos amis les intendants. >

À nouveau Toc! Toc toc! (Porte).L’entretien toc de nouveau sur la seconde porte.

Interrompu le Principal Godic s’adresse sévèrement à lui

Tout ceci n’échappe pas à l’oreille de Silooy qui est déterminé à connaître les secrets de ce rendez vous. La conversation touche à sa fin.

PEU DE TEMPS APRÈS…

Et la porte du bureau s’ouvre à nouveau, le corps administratif se retire.

                  Principal Godic:

_< Qu’est ce qui me vaut cette interruption brutale?>

                   L’HOMME D’ENTRETIEN: (il veut se faire apprécié en dénonçant l’élève)

_< Je l’ai surpris dans les couloirs pendant … . >

Le Principal Godic lui coupe la parole et finit sa phrase:

                  Principal Godic:

_< Pendant les classes. >

LE Principal Godic JETE UN REGARD SUR Silooy ET DIT:

                      Principal Godic:

              _< Encore vous! . >

Silooy RESTE TÊTE BAISSÉ, SANS DIRE MOT DE PEUR QUE LE Principal Godic N’EN DEMANDE PLUS À SON SUJET. SOUS LES YEUX AVIDES DE COMMENTAIRES DE L’HOMME D’ENTRETIEN, QUI N’A POINT LE TEMPS D’EN RAJOUTER.

À LA GRANDE JOIE DE Silooy, LE Principal Godic

LUI DEMANDE DE DISPOSER afin S’ADRESSER PERSONNELLEMENT À L’ADULTE.

                            L’HOMME D’ENTRETIEN:

_<Oui encore le même…>

LE Principal Godic L’INTERROMPE À NOUVEAU.

Principal Godic

<Disposez! Je m’occuperai de vous ultérieurement. >

Silooy se retire .

                             Principal Godic

< Je pense que chacun d’entre nous connaît sa fonction, vous connaissez la vôtre n’est-ce pas? >

_< Bien! Tachez de veillez à bien fermer le portail d’exterieur.

  _ < Surtout après signal nocturne…Merci! . >

L’HOMME D’ENTRETIEN HOCHE SA TÊTE.

SCÈNE-4

Ilmote – intérieur / Dortoir “A” Garçon- Début Soirée.

Silooy rejoint LU dans leur dortoir.

Silooy propose à LU de se rendre au comité afin d’en savoir plus sur l’affaire des‘’Corbeaux’’.

LU est contraint de lui avouer la proposition de KENOA.

Tout ceci amène une certaine tension entre les deux amis.

Après une longue discussion, ils arrivent à un accord. 

LU

_< Alors qu’est ce qui te voulait le DOYEN?

 La préSilooyence du Jury ne lui suffit plus …ou est-ce qu’il persiste à croire que nous lui avons volé? . >

(Silooy EST TRÈS PENSIF)

Silooy

_<Zappe le lui… il y a des choses plus importantes à clarifier.

J’ai appris des choses complètement biscornues. J’ai entendu une étrange dispute entre les profs,  dans leurs conversations ils nous comparaient avec d’anciens élèves qu’ils appelaient bizarrement : les Corbeaux, Le Principal Godic a ensuite persuadé les profs de se réunir ce soir pour un comité qui aura lieu en ville, on doit absolument les pister. >

                    LU

_< Mais de quoi tu parles??>

_<Pourquoi doit-on les suivre? >

                                 Silooy

_<On doit comprendre ce qui se passe, qui sont ces Corbeaux ?. >

       LU

_<Ce nom me dit quelque chose… >

Silooy

_<Quoi ? . >

LU

_<Ce drôle de nom :’’les Corbeaux’’ . >

                Silooy

_<ça ne serait pas ton ami qui aurait fait le coup au Doyen ?>

_<Il y a sûrement une raison que le Principal Godic ait insisté pour qu’ils réunissent,

de toute façon il faut absolument qu’on aille là-bas. >

 (LU REFLECHIT UN TEMPS, PUIS RÉPLIQUE EN DISANT)

                       LU

< Ça tombe bien! KENOA voudrait nous présenter ce soir au près de son ami l’antiquaire, il est connu un peu comme le marchand de bazar de la cité . >

Silooy

_<Non! Encore cette fille! Elle ne veut pas lâcher le morceau.

       Je ne pige toujours pas, qu’est-ce tu fais encore avec elle. >

LU

_< écoute, cette fois elle est sur un bon plan, je sais que ça parait complètement fou.

_elle m’a parlé d’une carte ressemblante à une carte aux trésors, et elle pense que son ami l’antiquaire pourrait la décrypter. >

Silooy

_<Arrête un petit peu tes salades, les trésors cachés c’est fini, il y en n’a plus aujourd’hui.

_<As tu vu cette carte ? Non ! J’en étais sûre, c’est elle qui a sûrement dessiné cette fameuse relique. >

LU 

_<Détrompe-toi, tu sais bien qu’elle ne peux pas tenir un crayon, et elle trop bête pour inventer des choses pareils, mais elle l’a décrit avec tellement de détails. Ce document doit probablement provenir des archives du Doyen. 

D’après elle la carte était apposée d’un cachet portant le nom de : « Corbeaux Blancs. >

Elle n’aurait pas pu inventer, Kenoa est certaine que ça cache des indices concernant notre école et aussi la cité. . >

                                            Silooy

_<Mais c’était de ça dont les profs se disputaient, les ‘’Corbeaux’’, c’est à l’air bidon comme nom?

                       LU

_<Ou plutôt drôle comme coïncidence. >

_<En tout cas c’est sûr que l’on pourra tous faire le point ce soir . >

             Silooy

_<je vois ou tu veux en venir. >

_<Tu veux qu’elle vienne avec nous ? >

_< Mais t’es complètement jeté! Hors de question qu’elle vienne avec nous, c’est trop risquée, elle ne saura pas utiliser les ailes surtout la nuit, et en plus elle ne fait pas parti de notre clique. Tu oublies qu’il y a des règles qui doivent être respecté entre nous…Le pire c’est qu’elle n’a pas sa langue dans sa poche. >

                            LU

_ < J’ai compris ta position ce n’est pas la peine de monter sur tes chevaux, tu n’est donc pas intéresser pour rencontré l’antiquaire. >

_<Mais dis-moi tu dois au moins savoir où ils se réuniront? >

Silooy NE REAGIT PAS… 

                           LU

_<J’en étais sure, tu vois que tu n’as rien a perdre en faisant connaissance avec ce vieil homme,

vu la façon dont Kenoa en parlait, je suis sure qu’il connaît énormément de choses qui pourrait aussi t’aider toi aussi. >

                        Silooy

_<Très bien, cette fois tu as le dernier mot. >

_< Quand partez vous? >

 LU

_< Ce soir après le souper, on se rejoint sous le préau. >

     Silooy (contrarié).

_< … ça me va … . >

_<Soit prudent n’oublie pas, que les prochains qui se ferons choper à faire le mur, ne participerons pas au spectacle ».   

                  LU

_<Je sais, ne t’inquiètes pas, on ne se fera pas prendre, j’ai un bon plan cette fois crois moi . >

SCENE-4.2

ILMOTE-INTÉRIEUR/ DORTOIR “B” GARçON- (SOIRÉE).

Dans l’autre dortoir des Garçons:

Quelques élèves discutent du vieil d’homme et d’un homme errant nommé :MARIUS DRAGAN

Parmi la rangée de lits disposées le long de la fenêtre deux semble t’être accolées et un grand drap forme une pyramide d’où émane une faible lumière.

Sous le drap à la lueur d’une lampe électrique, ASHE raconte à ses comparses:

                                          ASHE:

 _< T’as vu ce vieillard, il m’avait l’air bien bizarre, trop sûre de lui? . >

                                          L’AMI

               _< ça tu peux le dire, il était louche… . >

                                  ASHE                                 

_< Et ce type dont il racontait…, et s’il existait réellement ?

                               L’AMI

_< Quoi! Le type dont il parlait? … Allez arrête ça… . >

                      ASHE (fait mine d’être sérieux)

< Où est-ce qu’il pourrait se planquer?

_ Et quand est ce qu’il agit? Et surtout pourquoi Sévît il ? >

(Il se gratte le menton)

(IL CONTINUE EN IMITANT LE VIEUX)

_<“Je fais le juste… Pendant mes heures perdues”> (plaisanterie).

    (Il sort un petit flacon de whisky et en boit une gorgée)

             UN COMPèRE

_< Oh ha! Où est-ce que tu as chopé ce flacon de whisky? . >

ASHE CONTINUT DE BOIRE

                     L’AMI

_< Alors, tu lui avais chipé! … salopard ? . >

                         ASHE

_< Mais qu’est-ce tu croyais toi ? Je suis un vieux loup moi aussi. >

L’AMI ET LES CAMARADES VEULENT AUSSI BOIRE (whisky) …

                 L’AMI

_< Lâche moi une gorgée… >

                 ASHE

_< Et baht non! C’est pas bon pour les jeunes louveteaux. >

CONTRARIÉ L’AMI REPLIQUE …

                L’AMI

_< … Il l’avait donc bel et bien perdu son flacon… Le pauvre gueux. >

              ASHE

_< Et puis peut être qu’il disait vrai… >

LES CAMARADES SE MARRENT DE RIRE…

(DE  L’EXTÉRIEUR, DES FORMES ONDULEUSES BOUGENT AU DESSOUS DU DRAP).

                                  L’AMI:                          

_<Tu ne vas pas croire tout ce que racontait ce vieillard! C’est de la flûte, tiens tu te rappelles quand  il s’est mit à divaguer à propos de ce quelconque pont, cette soit disante vieille passerelle?

Que nul d’entre nous n’a jamais trouvé.

_ Moi je te dis que tout ça c’est du pipo, tout comme ce qu’il a dit à propos de ce “Dragon”.

_Cette rumeur du “MATIOS” n’est pas fondée! C’est de la pacotille! . >

                                   À L’INTÉRIEUR DU DRAP:

(ILS SE MARRENT TOUS DE RIRES FORTS).

                                            ASHE:                                      

 _< MATIOS DRAGAN n’est rien d’autre un mythe . >

                                            L’AMI:

                          _<Tu veux dire… plutôt dire ” un mythomane” >

(NOUVEAUX ÉCLATS DE RIRES FORTS)

DANS LE DORTOIR, ON ENTEND LES RONFLEMENTS DES AUTRES ÉLÈVES QUI DORMENT.

 Tout à coup le drap s’envole d’un coup sec, les découvrent aux yeux de PÉTRA la surveillante. Sans que cette dernière n’ait besoin de dire un mot L’AMI descend du lit et se dirige vers son lit.

Pendant qu’ASHE dissimule son flacon de whisky, la meute (élèves) remet les lits en place.

SCÈNE-5

ILMOTE/ INT- SALLE DE PAUSE- DEBUT SOIRÉE.

RAMO  ARRIVE EN SALLE DE PAUSE.

IL Y RENCONTRE LE Principal Godic.

CE DERNIER LUI TIENT AU COURRANT DE LA VANDALISATION DU BUREAU DU DOYEN.

(LE Principal Godic  PRÉPARÉ  LE CAFÉ).

LA PORTE  S’OUVRE … RAMO ENTRE DANS LA PIÈCE

                                 Principal Godic (d’un ton rassuré)

_< Bonjour RAMO, ça tombe bien, je souhaitais vous voir seul.

 _<J’ai eu un peu plus tôt la visite des intendants, ils sont venus nous faire par du comité collectif qui a lieu ce soir. Nos amis se plaignent notamment du désordre et des vols répétés que nos élèves commettent dans la cité>                    

(RAMO SE TIENT DEBOUT EN FACE DE LUI. PENDANT QU’IL FINIT LA  

 PRÉPARATION DU CAFÉ).

(Principal Godic LUI PROPOSE UNE TASSE).

RAMO ACCEPTE.

Principal Godic

_<Ce coup-ci, ils sont allés trop loin en s’attaquant au doyen>

RAMO

_<Le Doyen? >

Principal Godic

_<Vous n’êtes pas au courrant? >

RAMO (FRONCE SON VISAGE)

_<Arrêtez votre sarcasme, vous connaissez le cynisme avec lequel le Doyen me parle. >

Principal Godic (se reprend sérieusement)

_<Cette fois, il va falloir que tout cela cesse, notre établissement ne peut plus continuer dans une telle atmosphère. >

RAMO

<Ce n’est pas une nouveauté pourtant…

_pourquoi est-ce que tout d’un coup ça vous embarrasse tant aujourd’hui? >

Principal Godic

_<Ce coup-ci, ils ont dépassés les limites… Le bureau du Doyen a été vandalisé,

<j’ai voulu pendant un instant prononcer une sanction collective lors du souper, je ne sais pas ce qui m’en a abstenu. >

RAMO

_<Non ce n’aurait été pas judicieux de votre part, ils ne sont pas tous responsable.

_<Je propose de faire comme si de rien était…

_<faire croire aux auteurs que cet incident ne nous à point affecter, puis ils finiront par vanter leurs exploits à tout leurs camarades…Dès lors nous disposerions d’assez de preuves pour sévir>

Principal Godic

_<Votre idée est très sage Ramo…Mais je ne pense pas que le Doyen l’approuvera.

RAMO

_<Je crains qu’il n’est le choix cette fois, car s’il est aussi décider que vous à trouvé les coupables, il fera ainsi, il n’y a aucun doute. >

Principal Godic

_<je vois que vous êtes vraiment sure de votre coup…>

_<Mais en cas d’un nouveau débordement, que répondrez vous aux intendants ?

_<Eux ils veulent que l’on réagisse sans tarder. >

RAMO

_<je ne savais pas que vous étiez devenu ci sensible à leurs exigences . >

<Allons dites-moi réellement ce qui vous tracasse …

_Il y a forcement quelque chose qui vous gêne? Est-ce le retour des troubadours ?

Principal Godic

_<J’aurais dus me douter que vous étiez déjà …>

RAMO

 _< Au courrant ! …j’ai appris comme tout monde que les forains étaient revenus dans la région.

_Ce retour est la réelle raison qui dérange les intendants.

_ Ça semble aussi être le cas pour vous? >

Principal Godic

_<Non pas vraiment, même si ce retour nous remet tous sur nos gardes,

_<Nous préférions nous méfier des peurs qu’ils propagent au sein de la cité.

RAMO

_<C’est déjà un peu tard, j’ai surpris un groupe d’élèves parlant de la prophétie répandus par ces gens. >

_<Ils parlaient d’une prédiction que confabulaient les forains.

<savez vous que ces charlatans procèdent toujours de la même sorte.

_<Ils s’efforcent à persuader les badauds de la cité, qu’une grande pluie inattendue va éminemment submergé nos régions. >

Principal Godic (colère)

_<Mensonges ! Et angoisses, il n’y a que ça qu’ils propagent.

_<Tout ces badauds ne se doutent pas que Loyal se jouent d’eux.

_<Ce charlatan ne pourra pas contenir longtemps les forains avec lui.

_<Ne voyez vous pas que petit à petit son cirque se vide, tous ces bohémiens reprennent

_<leur propre chemin. >

_<Il finira tout seul, sa fin est proche. >

RAMO

_<Les forains ne se jouent pas seulement des badauds, mais également de nous. >

Principal Godic

_<Que voulez vous dire ?>

RAMO

_<Les élèves donc je vous ai parlés, discutaient aussi d’un vieil homme ivre, qui divaguait, en évoquant le retour d’un homme oiseau.

Principal Godic

_<êtes vous sure de tout les informations que vous me dites?

RAMO

_< Je sais à quoi vous pensez, j’ai aussi cru un instant qu’il s’agissait d’un de ces bohémiens. >

_<Mais lorsqu’ils se sont mis à faire des blagues si étranges sur l’homme oiseau. >

_<Le doute sur cet ancien élève met revenue>

Principal Godic

_<Dragan ! >

RAMO

_<Absolument, même si l’idée que Marius Dragan est survécu, me semble complètement déraisonnable, le doute subsiste. >

Principal Godic

_<Reprenez vous cela est impossible, ne succomber pas aux divagations d’un vieux saoulard.  

_< Comment pouviez vous parlez d’imagination, les Corbeaux ne voyaient que dans l’illusion. >

_<Ce n’était que des éthéromanes, des drogués !>

RAMO

_<Je vois où vous allez en venir,

_<Vous qui êtes si raisonnable, pouvez vous me dire où se situe l’infime ligne qui sépare l’art de

   l’illusion. >

                                        LE  Principal Godic NE RÉAGIT PAS

RAMO

_<J’en étais sure que vous ne pourriez…

Pas non plus m’expliquez le rôle de notre imagination dans l’art ?>

_<Pouvons-nous réellement percevoir les limites du réel de l’irréel? >

Principal Godic

_<OK,vous allez évoquez les sottises concernant cette soit disante maudite ‘’ rose mystique’’.

_<Allons vous n’êtes pas sérieux…>

_<Nous ne savons même pas si cette chose a réellement existé>

          (Principal Godic MARCHE DE LONG EN LARGE À TRAVERS LA PIÈCE.

            PEU APRÈS RAMO  SE RAPPROCHE DE LUI)

RAMO

_<Comment vous expliqueriez vous que certaines personnes auraient pus échappé aux grands flots qui ont inondés les sillages de nos contrées ?

                                                                            Principal Godic S’ARRËTE DE BOUGER

RAMO

_<Sans cette rose, aucun d’entre eux n’auraient survécu à cette malédiction. >

Principal Godic (réfléchit sereinement)

_<Allez vous insinuez que cet objet aurait servit de boussole? >

RAMO

_<C’est bien plus étrange que ça, on dit que cette chose pouvait mesurer la hauteur des corps célestes. >

Principal Godic (SILENCIEUX UN INSTANT)

_< Une sorte d’astrolabe ?>

RAMO (PENSIF)  

_<Un peu, en quelque sorte… d’autres disaient que c’était un globe pouvant permettre à son possesseur de se resituer au centre des quatre vertus cardinales :

Principal Godic (se gratte le menton)

_<la justice-la prudence-la sobriété-la force>

RAMO

<Ça peut vous paraître complètement fou, mais oui !

_<ces quatre sceaux sont les courants des quatre rivières souterraines de nos contrées. >

_<Dont le point d’encrage n’a jamais encore été révéler.

Principal Godic

_<je ne peux crois en cela, vous savez ce que tout cela voudrait dire ?>

                                    Principal Godic SE DIRIGE PRÈS DE LA FËNETRE.

RAM O

_<Cela remettrait toute l’institution en question >

Principal Godic (pensif)

_<pas que cela, mais aussi le droit légitime dont sont donc victimes les gens du cirque>

_<Je ne peux croire à toute ces affabulations, elles sont beaucoup trop surréaliste,

_<ou peut-être que je ne suis pas assez instruit… (IL REGARDE L’HORIZON)

_<En tout cas je souhaiterai que vous veniez ce soir au comité,

    Principal Godic

_<surtout veillez toujours à évoquer ce genre de sujet dans la discrétion, car nos autres collègues pourraient 

_le voir d’un mauvais oeil, et cela pourrait les contraindre à stopper toute contributions. >

LE  Principal Godic   FINIT    SON  CAFÉ,   ET   SORT   DE   LA   PIÈCE.

RAMO RESTE  TOUT   SEUL    DANS   LA SALLE.

SCÈNE-6

ILMOTE- DORTOIR DES GARçONS – NUIT

Dans l’autre dortoir des garçons.

Peu de temps après que PETRA la surveillante soit partis…

la sérénité semble regagnée le dortoir…

A.P est allongé sur son lit (une mezzanine).

il ouvre sa farde et trie ses illustrés.

Lorsqu’il remarque qu’il lui en manque, et bien plus grave, il ne retrouve plus l’original de la carte qu’il recopiait.

Il éparpille tous ses dessins sur son lit, jusqu’à en laissé glisser par terre, mais rien à faire il ne la retrouve plus.

Stupéfait, il descend promptement de son lit et part immédiatement avertir KENOA.

            A.P (Stupéfait! il chuchote)

_< Merde ! C’est pas vrai . >

Il fouille correctement l’intérieur de sa farde et puis la vide.

            A.P

_<C’est pas vrai qu’en ai je fais? . >

Il éparpille tous ses dessins sur son lit.

Il est tourmenté.

                A.P

_< Qu’ai je pu en faire?  > .

Et puis il descend rapidement de son lit, faisant ainsi tombés quelque ébauche sur le sol, cela éveille l’oeil de ASHE.

               ASHE

_< Où est ce que l’on peut bien courir à cette heure? . >

                 A.P

_< T’as pas besoin de le savoir . >

ASHE ramasse les feuilles tombées au sol et lui montre en disant:

                  ASHE

_< Pas si vite le “passionné”!

        Tu oublies quelque chose … >

A.P, surpris se retourne alors qu’il est près de franchir la porte du dortoir, et il voit ASHE le sourire aux lèvres, lui dévoilant la copie de la carte . >

                ASHE

_< Et ça! Ça signifie quoi au juste? . >

                A.P(crispé et par crainte il élève sa voix)

_< Écoute! Tu ne vas pas me faire d’histoires juste parce que  

       mes illustrés te sont tombés dessus! >

                ASHE

_< Oh la! Doucement tu vas réveillé les autres, et puis je ne pense pas que se soit ce que tu veuilles… Alors… >

(A.P est agacé)

ASHE lâche un soupire, avant de le prendre de haut en lui montrant la copie de la carte ainsi qu’un autre dessin à moindre importance.

A.P  revient vers lui, et tente de le lui arraché.

                  A.P

_< Alors rend la moi! > .

Ashe l’esquive et puis reprend son sarcasme, en le narguant avec les dessins.

                 ASHE

_< Pourquoi celui-ci et non celui-la?

(L’Ami le somnambule est perturbé par le bruit, il est mi-endormi dans son lit)

                     A.P

_<Tu veux réveiller tout le monde. >

ASHE lui remontre la copie de la carte illustrée.

               ASHE

_< Qu’est ce que cette carte signifie? >

              A.P

_< Ben! T’as qu’a la gardé… >

A ce moment là… (L’Ami s’éveille)

               L’AMI

_< Mais qu’est ce vous foutez… ?  >

Ashe se tourne vers son camarade somnambule, et le fixe du regard.       

A.P se retire. 

Il sort du dortoir sans se faire remarqué par la surveillante, puis se dirige  à l’intérieur du cabinet des toilettes des filles.

SCÈNE-6.2

ILMOTE-CABINET TOILETTES FILLES- NUIT

                    KENOA   (murmur).

_< Tu en as mis du temps… >

A.P est embarrassé, il ne sait pas comment annoncer la perte.

                   A.P

_<Tu leurs as déjà parlé à propos de Pépé… . >

                  KENOA

_<Mais oui! c’est déjà fait, ils sont d’ailleurs très motivé pour le rencontré.

     Je dois les rejoindre en bas maintenant…

     Je n’arrive pas à le croire,ce soir, je vais enfin pouvoir essayé leurs ailes mécaniques,

    Je me vois déjà tel que le faucon de ce matin, il était magnifique n’est pas… Hein ? >

             A.P est confus.

             KENOA

_< Oh ne t’inquiète pas ton tour viendras, je leur parlerai en bien de toi, ne t’en fais pas…

En tout cas ce soir, et pour rien au monde je veux te voir faire la tête . >

A.P est de plus en plus gêné, il ne dit pas un mot avant que Kenoa en arrive au fait en lui réclamant la carte.

        KENOA (toute sourire, tend sa main vers lui)

_<Passe moi la carte “Frérot” . >

A.P perplexe, il fait une première esquive en changeant de sujet.

      A.P

_<T’es sure que Silooy voudrait bien te laisser utiliser leurs matériels?

Car ces derniers temps, il n’était pas très content de te voir ensemble avec son ami . >

     KENOA (enthousiaste, claque des doigts)

   _< Allez dépêche toi! Tout est déjà arrangé, c’est dans la poche.    

   Alors…Ben! Je vois que t’es content pour moi…

 _Bon! Allez maintenant donne moi la carte “Frérot” . >

Elle lui retend la main.

A.P, répond honteusement en lui annonçant la perte du document.

                  A.P

_<Je ne l’ai plus . >

              KENOA (stupéfaite)

_< Tu rigoles! > .

                 A.P

_< Je ne déconne pas . >

                KENOA (elle n’en revient pas, elle hausse sa voix )

_<Mais tu te fou de moi! Tu sais combien cette carte était importante pour moi! . >

ELLE SE MORFOND, EN SE TAPOTANT LE DOIGT SUR LE NEZ.

               A.P

_< Mais elle était tout aussi pour moi . >

                 KENOA (elle n’en revient toujours pas)

_< ça alors, tu en avais la responsabilité, tu me l’apprend que maintenant! . >

(À CET INSTANT LÀ…DES BRUITS DE RESPIRATIONS SE RAPPROCHE DANS LE  COULOIR.) 

                     A.P

_< … J’ai voulu te le dire bien avant…  >

ELLE LUI COUPE LA PAROLE A NOUVEAU, SE RAPPROCHE DE LUI.

                    KENOA

< Est ce que tu sais ce que cette carte provoquerait, si jamais elle tombait entre les mains de Godick…  (A.P EST STUPEFAIT)

_Je n’en ai pas l’impression.

Tu aurais au moins une idée où tu l’aurais pus la perdre? >

                   A.P

_ < Je t’assure que je ne comprend pas …

Je ne vois pas où est-ce qu’elle aurait pu passé?>

(ELLE RONGE LES DOIGTS, ET S’EFFORCE EN VAIN DE TROUVER UNE SOLUTION)

                  KENOA

_<Qu’est-ce que je vais bien pouvoir leur raconté à ces deux…Comment vais-je faire?

_<Pour le moment j’aurais besoin de l’esquisse que tu as reproduis >

_<Peut être qu’avec ça ils me croiront, Pépé lui me croira au moins>

(A.P REPLIQUE IMMÉDIATEMENT EN EXPLIQUANT CE QUI LUI EST ARRIVÉ)

                A.P

_< Impossible! Ce croquis est en ce moment entre les mains de Ashe, il me l’a arraché-

 Tu sais bien comment il est … >

                    KENOA

_< Écoute, tu t’arranges comme tu veux, mais il faut absolument que tu récupères cette copie,

 car on ne sait jamais, il pourrait lui aussi nous menacer . >

                      A.P (navré)

_< Je le sais, je vais faire de mon mieux … . >

                   KENOA

_< tu m’a fais perdre assez de temps, je veux que tu fasses quelque chose pour moi

maintenant… >

(A.P NAVRÉ VEUT SE RACHETER)

                     A.P

_< Dans la mesure du possible …Si je le peux!> .

                   KENOA(impérativement)

_<Tu vas dans le débarras? >

                          A.P(Il est très attentif)

_<Mais pourquoi faire! et puis, je n’ai pas de clef passe. >

                        KENOA

_<Ne t’inquiètes pas pour ça, je te laisse la mienne, surtout écoute attentivement…

Une fois que tu seras dedans, tu verras il y a deux lucarnes, l’une des deux donne vu sur le portail de l’entrée l’école, il faut que tu gardes un oeil sur le portail. Ecoute bien, dès que Mr Godic et les profs s’en iront, tu nous envoie un signe, on attendra en bas dans la cour . >

    (honteux et se sentant coupable,A.P accepte)

           A.P

_< je suis vraiment désolé pour la carte, je vais taché de faire de mon mieux cette fois . >

       KENOA (elle lui remet la clé).

_<Tiens voilà le passe, garde le bien et ne me déçoit pas cette fois-ci, et puis entre nous tache de récupérer la carte, tu sais comment Pépé en était intéressé. >

           A.P

_<je sais bien, compte sur moi . >

 ILS SE SÉPARENT SOUS SES PAROLES.

SCÈNE-6.3 (le signal)

ILMOTE-DÉBARRAS- NUIT

KENOA SORT DE LA PIÈCE LA PREMIÈRE, PUIS  A.P SORT À SON TOUR. IL VEUT SE RACHETER. IL PART COMME CONVENU POUR LE DÉBARRAS AFIN DE GUETTER  LA SORTIE DES DIRIGEANTS DE L’ÉCOLE.

MALHEUREUSEMENT POUR A.P, QUI CROIT AVOIR ATTEINT LEUR REFUGE EN ECHAPPANT à LA SURVEILLANTE, IL EST SURPRIS ET RATRAPPé AU SEUIL DE LA PORTE DU DEBARRAS DE L’ECOLE PAR ASHE ET SON COMPAGNON L’AMI.

A.P entre dans le débarras, il s’apprête à refermer la porte en toute discrétion…

INTERVENTION DE ASHE.

               ASHE

_< Pas trop vite le “passionné” . >

ASHE bloque la porte avec son pied.

A.P est surpris

ASHE ET L’AMI L’ENTOURE.

             L’AMI (moqueur, le sourire aux lèvres)

_<Qu’est-ce que tu fous ici? >

_<Avec qui causais tu?>

(A.P est stupéfait)

           ASHE (sarcastique, lui joue une ruse).

< Tu cherches ta complice?

_<Ou peut être ceci? >

Il lui montre le dessin crayonné qu’il lui avait confisqué un peu plutôt. >

           L’AMI (tout amusé)

_< Est-ce que cela te rappelle quelque chose? >

L’ami le regarde avec malice

A.P est confus, il rétorque:

         A.P (hésitant)

_< Il y a une chose, que vous ignorez … >

_<C’est que je n’y suis pour rien en ce qui c’est passé

(Ashe lui coupe la parole)

             ASHE

_<Ne te fatigue à jouer la paillasse, cette fois-ci on va s’arranger autrement>

A.P

_<Mais s’arranger à propos de quoi? Je n’ai rien avoir avec ce qu’ils vous ont fait. >

ASHE

_<Tu coopères ou on t’arrange le portrait.

_On sait qu’il y avait quelqu’un avec toi..>

L’AMI

_<Nous savons que celui qui a fait le coup au Doyen, n’aurais jamais pus le faire en solo.>

°°°°°°°°

ASHE

Surtout que dernièrement il est constamment sur mes pas .

Il me soupçonne de quelque chose, mais je ne sais pas de quoi…

Je voudrais que tu me dise de quoi il s’agit qu’avez vous fait?

_<Dis nous pourquoi vous avez fait ça?

L’AMI(il lui montre à nouveau l’ébauche)

_<Qu’est-ce que signifie ce foutu croquis…Est-ce une carte n’est pas? >

ASHE

_<Hein!? Allez te fatigue pas, nous venons juste d’entendre cette connasse te la réclamée . >

(irruption à cet instant de gazouillements et d’une voix)

Voix:

 _<Ferme la! Ta gueule! . >

(Ashe est surpris, il se retourne vers L’ami)

             ASHE

_< Quoi! >

          L’AMI (devient sérieux)

_< Euh! >

Ashe revient de nouveau sur A.P .

           ASHE (un ton plus fort)

_< Bon, pourquoi la voulait-elle absolument?…

_Me fait pas croire que vous croyez toujours aux chasses aux trésors …

_ j’avais en mourir de rire. >

L’AMI

_<Alors soit gentil passionné dis nous ce qu’elle comptait faire de cette carte?

à cet instant nouvelle irruption de la voix:

 _<Ferme la! Ta gueule! >

Ashe se retourne vers L’ami.

             ASHE

_< Quoi!  > .

          L’AMI (devient sérieux)

_< Euh mais! > .

Ashe revient encore sur A.P .

           ASHE (hausse le ton)

_< Bon allez raconte nous juste ce qu’elle te voulais… >

Au même moment…

De nouveaux gazouillements…Ashe regarde une nouvelle fois L’ami qui se tient debout derrière lui. Ce dernier guette à la porte, Ashe lui réplique en s’avançant vers lui.

                         ASHE (énervé)

_<Qu’est ce que je t’ai dis? . >

L’AMI:(ne comprend pas)

_<Euh mais quoi ?! >

           ASHE (en colère)

_<Est-ce que tu pourrais fermer ta grande gueule quand je parle. >

(petite querelle entre les deux)

       L’AMI

_< Tu me dis de la fermer, alors que je ne t’ai pas coupé la parole . >

      ASHE

_<Commence pas à me prendre pour un con … 

 Tu sais bien que mon ouïe ne me trahit jamais…>

Pendant ce temps là…

A.P est perplexe, il cherche d’où peuvent émaner ces incessables bruits.

Il escalade les anciennes malles formant un escalier. une fois arrivé au sommet, il remarque des vieux tableaux et ainsi que de la peinture en tube déjà usagés.

malgré tout ces incidents, il ne se laisse pas distraire pour autant, il guette à la fenêtre.

L’AMI LE POINTE DU DOIGT ET DIT.

        L’AMI (fâché)

_< C’est plutôt lui qui te prend pour un ”parano” . >

_< Qu’est ce que tu fous là haut? . >

A.P est posté devant la fenêtre se trouvant au dessus des vieilles malles, il guette. 

Ashe lui ordonne de descendre.

 ASHE

_<Descends de là. >

A.P ne prête guère attention à ces ordres, car le moment propice arrive enfin, Il voit défiler sous ses yeux en bas le Principal Godic Godic en compagnie de Mme Rossignol et d’autres profs. Ils se dirigent vers le Portail de l’école, là les attend un taxi qui repart éminemment après les avoir récupéré.

Agacé Ashe continue de harceler A.P en le menaçant d’avertir la surveillante de sa présence dans le local.

A.P ne se laisse pas intimidé, il regarde autour de lui voit des tubes de peinture, il en ramasse un et le jette à travers les barreaux de la fenêtre, il manque une première fois sa cible, il en reprend un second et fait de même, mais cette fois il réussit à atteindre le fossé d’eaux se trouvant dans la cour.

“Plouf”

Il donne ainsi le signal à ses camarades.

  A.P (soupire).

_< Ouf . >

ASHE vexé, perd patience.

      ASHE (irrité)

_<Je t’ai dis de descendre de là! . >

Ashe s’avance au pied des grandes malles, puis les escalade à son tour. 

Pendant ce temps là la lumière s’allume dans le couloir, des miaulements de chats font irruption de derrière la porte. Des pas de sabots s’approchent, ils traversent rapidement le couloir, puis s’arrêtent un instant.

Un chat se met à miauler sous la porte.

                  Les Chats

_< Miaou… Miaou… Miaou . >

Une voix le rappelle.

                  La Voix. (PÉTRA)

_< “Barcik…Barcik, par ici mon minou . >

Le chat est récupérer, puis la personne reprend sa marche en laissant résonné derrière elle les pas de ses sabots qui disparaissent au fur et à mesure qu’elle s’éloigne de la porte.

L’ami fait un signe brusque de la main.

       L’AMI (chuchote)

_< Schuss! Du calme…  il y a quelqu’un, c’est Pétra… . >

Les gazouillements de nouveau s’accentuent..

Mais Ashe ne prête guère attention à ces incidents,il se rapproche d’A.P qui se tient toujours posté près de la lucarne, et puis à son tour, il jette un coup d’oeil à travers la fenêtre…

                          ASHE (d’un ton malicieux)

_<Ah bon ! C’est donc leur fugue que tu essayais de camoufler…>

                  ASHE (énervé)

_<Je te le redemande pour la dernière fois, dis moi où vont ces fumistes? >

A.P ne réagit toujours pas.

               A.P (Silooyéré)

_< Je n’en es aucune idée, je ne sais pas où ils partent >

Ashe le secoue brutalement à l’épaule.

     ASHE

_< Alors!>

Nouvelle irruption de voix:

_< Tu ne le regretteras pas … près du grand Lac . >

Au même moment…

Ashe attrape A.P par le col, et puis lui montre le croquis de la carte qu’il lui a confisquée auparavant…

Il continu d’observer par la fenêtre, en bas ses trois comparses s’éloignent de l’établissement.

               ASHE (fâché)

_<Maintenant ça suffit! dis moi ce que tout ça signifie?>

D’un mouvement brusque, A.P tente d’arraché le croquis de la main d’Ashe, cet incident provoque l’écroulement de la pile de malles sur laquelle ils se tiennent…Une fois au sol, s’ensuit une bagarre, L’ami lui tombe dessus également.

        ASHE(le serre très fort par le col)

–<Alors tu vas parlé ou quoi? >

Ashe lui bloque le bras.

Il le sert très fort…

A.P (insulte)

_< Espèce de fils de… >

_<Mais lâche moi!  >

Durant la bagarre la clé d’ A.P s’échappe de sa poche et tombe par terre, il bondit promptement au sol pour la rattraper, mais malheureusement Ashe est plus rapide que lui, il donne un coup de pied dans la clé et l’envoie en direction de L’ami, qui la rattrape en toute tranquillité. 

  L’AMI(sarcastiquement)

_<Mais où est-ce que tu as eu ce passe?

Il l’essaye dans la serrure de la porte.

                  L’AMI (souriant)

_<C’est du tout bon! C’est la bonne, c’est un passe partout. >

 ASHE

_<Mais qui est-ce qui t’a donné cette clé?

_Tu en sais forcement…

_On veut connaître celui ou celle qui est en dessous ces mascarades… >

L’AMI

_<On veut savoir pourquoi le Doyen est après nous. >

ASHE 

_< Il faut que tu coopères nous… >

 A.P (tête baissée)

_< D’accord. >

   ASHE (malicieux)

_<T’inquiètes pas tu n’as rien a craindre de nous…

_On sait que tes camarades se serve de toi, ils t’ont mis dans une situation délicate,

_mais si tu coopères avec nous on ne dira rien à personne et on te laissera tranquille. >

Les gazouillements persistent…

Cette fois Ashe est surpris, mais il neutralise tout de même l’endroit d’où émane la voix, il se glisse entre le tas de bazar de tableaux et de coffres, au milieu de ces derniers, ce dresse une grosse boite cylindrique mi-couverte d’un châle, qu’il découvre brusquement.

Il voit une cage d’oiseau, et à intérieur: ”un perroquet”.

Le bel oiseau se balade sur sa petite branche en gazouillant et en répétant:

                     PERROQUET: (il sifflote un petit air et puis parle à nouveau)

_< Tu ne le regretteras pas … près du grand Lac, sa boutique se trouve …

_ Mais merde ta gueule! >

ASHE (surpris!)

_< ?! Euh! . >

A.P cloué au sol, observe l’oiseau de son camarade Silooy. 

 A.P(perplexe)

_<  “Pitchoo”! . >

L’ami réplique en se dirigeant vers la cage.

 L’AMI

_< Petit connard! À cause de toi j’ai faillit passer pour un”parano”!

  _ attend un peu tu vas finir dans la gamelle du chat”. > 

Ashe l’empêche d’atteindre la cage en la soulevant et lui rétorque de se calmer. 

 ASHE

_<Attend un peu crétin! Vise un peu ce que ce bel oiseau nous chante…> 

Le perroquet répète à nouveau.

                   PERROQUET

_< Tu ne le regretteras pas … près du grand Lac  (Puis sifflote à nouveau).

    _ …Mais ta gueule… (Sifflote encore). >

A.P est stupéfait et anxieux, il ne voit guère de solution que d’abdiquer, sous les gazouillements du perroquet.

Ashe pose son bras sur son épaule, puis l’entraîne vers la sortie de la pièce, suivit de L’ami qui referme la porte à clé. Aussitôt après Ashe reprend la clé de la main de L’ami et lui demande:

      ASHE (murmure)

_< Tu te ramènes avec nous? . >

     L’AMI

_< Euh… écoute j’ai déjà un avertissement…>

Ashe l’interrompt.

ASHE

_<Ok, je connais déjà ta chanson.

_C’est pas grave, couvre moi pour ce soir . >

   L’AMI (honteux)

_< Entendu… Et pour cet oiseau? >

                   ASHE (autoritaire)

_<Écoute moi! Compagnon tu ne vas rien faire à cet oiseau car lorsque nos fugitifs seront de retour, il sera un peu comme notre monnaie d’échange, tu c’est bien que son propriétaire tient énormément à lui  . >

Ashe et A.P partent à la poursuite du trio en prenant la cage avec eux, tandis que l’ami se retire en reculons en regardant la porte d’où émane les gazouillements, il retourne sans tarder dans son dortoir.

T ‘inquiètes pas

SCÈNE-7

Ilmote-ext-cour- nuit (vents)

L’ESCAPADE NOCTURNE DU TRIO.

KENOA, LU ET Silooy SORTENT DE L’ÉTABLISSEMENT À L’INSU DE LA SURVEILLANTE.

ILS PARTENT POUR LA CITé, AVEC DIFFERENT BUT AU DEPART.

Silooy ESPERE TROUVER LE LIEU GARDé Où A éTé RECONSTRUIT LE GRAND THEATRE DE LA CITé .

SON SEUL SOUCI C’EST QU’IL NE SAIT PAS Où SE TROUVE CETTE éDIFICE.

KENOA DESIRE POUR SA PART FAIRE RENCONTRé LU ET PéPE, ELLE CONVAINC LES DEUX GARçONS DE D’ABORD RENCONTRER LE VIEIL HOMME, EN PERSUADANT Silooy,

QUE SON AMI PÉPÉ EN SAIT BEAUCOUP SUR L’HISTOIRE DE LA CITé, ET PLUS PARTICULIEREMENT SUR LE LIEU Où SE TENAIT AUPARAVANT LE COMITé DES CADRES.

à l’extérieur, dehors, LU et Silooy entendent des bruits de pas approchés vers eux.

Ils s’accroupissent contre un mur, Lu éteint sa lampe à pétrole, mais avant cela il avise son camarade.

LU

_<tu as pris les allumettes avec toi?>

Silooy

_<J’en ai! dépêche toi d’éteindre la lampe. >

Ils reculent et puis se rende compte que la silhouette leur est familière.

Kenoa sort de l’ombre, elle s’avance vers eux.                                                                      

                                                        LU

                                         _<  Tu en as mis du temps ! >

KENOA désolée …            

                                  KENOA (à voix basse)

              _< C’est à cause d’A.P qui a … >

 Les garçons énervés parlent en faisant des signes de mains, tandis que Kenoa murmure.

                                                  Silooy (agacé)

_< Vous croyez que c’est comme ça que l’on va y arriver à ce comité . >

(Il fixe son regard sur Lu).

         LU (il s’adresse à Kenoa)

_< Merde, qu’est ce que tu foutais?? >

   Silooy(il s’adresse à Kenoa)

–<qu’est ce t’as à nous raconter cette fois? >                            

_<Déjà que tu n’étais pas supposée venir . >

              LU (s’adresse à KENOA à nouveau)

     _<Alors qu’est ce qui c’est passé?  >

            KENOA (désolée)

_< Je t’expliquerai plus tard …  . >

 (NOUVELLE INTERRUPTION DE Silooy)

                          Silooy (curieux et énervé)

        _< Pas plus tard! maintenant! explique toi maintenant. >

                       LU (vers Silooy)

_<Calme toi, elle a des choses plus importantes à nous expliquer ? >

DES BRUITS DE PAS APPROCHENT VERS EUX …

ILS S’ACCROUPISSENT à COTÉ D’UN BUISSON SITUÉ NON LOIN DU FOSSé D’EAU DE LA COUR.

              ” Plouf ! ”  (AU MÊME INSTANT, UN PROJECTILE JAILLI DANS L’EAU)

   Silooy (à Kenoa)

_< Nous voilà dans de beaux draps ! >

   KENOA (à Lu)

_< C’est A.P! >

LU (à Kenoa)

_< C’est le signal ?! >

         KENOA(à Lu)

_<Ouais! C’est lui>

_<ils sont déjà en route, on peut y aller maintenant. >

ILS SE RELÈVENT TOUS LES TROIS ENSEMBLE ET SE DIRIGENT VERS L’ARRIERE L’ETABLISSEMENT              

              LU (à Kenoa)

_<Alors tu l’a avec toi? >

AVANT QU’ELLE NE PUISSE RÉPONDRE Silooy L’INTERROMPT

                      Silooy (enthousiaste)

_<Alors c’était toi! Comment est-ce tu as fait pour pénétrer dedans?? >

                                          LU

_<Allez raconte lui,tu peux lui dire qui t’a donné la clé passe . >

                             KENOA (à Silooy)

_ <C’est Pépé mon nouvel ami, je lui ai parlé de vous.

    j’en ai déjà parlé à Lu, il sait tout ce que cet homme peut nous apporter,

–<maintenant il faut se dépêcher, si voulez toujours le rencontré. >

                      LU

_< Allons y dépêchons nous, quelqu’un se ramène par ici…  >

                 Silooy

_<C’est d’accord mais Il va falloir m’expliquer tout ça . >

ILS SE DEPECHENT DE QUITTER LE DOMAINE D’ ILMOTE.

Eclairés par la lune le trio traverse le petit jardin situé derrière l’établissement et arrive juqu’à un petit portail rouillé. Kenoa et Lu se retournent vers Silooy qui semble chercher quelque chose dans le fond de sa poche. Avec un large sourire de fierté il en sort une grande clé rouillée.

     KENOA

–<<toi t’en a un aussi, tu l’as eu où le tiens>. >

Silooy

_<je t’expliquerai aussi une autre fois>. >

Après avoir ouvert le portail, ils sortent et courent vers un petit chemin qui s’enfonce dans la forêt.

Le trio s’éloigne du lieu.          

SCÈNE-7.2

LE VOYAGE ET LA DECOUVERTE (INDICE)

ASHE ET A.P SONT SUR LES PAS DU TRIO (Silooy, KENOA, LU).

MALGRÉ SA RETICENCE A.P A éTé  CONTRAINT D’ACCOMPAGNER ASHE.

ILS PISTENT PRUDEMMENT LE GROUPE SANS FAIRE LE MOINDRE INCIDENT QUI PUISSE AVERTIR LE TRIO DE LEUR PRESENCES SUR LEURS PAS.

EN COUR DE ROUTE ASHE SORT SON PETIT FLACON DE SA POCHE. IL L’OUVRE ET BOIT, PUIS EN PROPOSE à A.P, QUI REFUSE UNE PREMIÈRE FOIS AVANT DE SE LAISSER TENTER.

                                     A.P

                  _< Qu’est-ce que c’est? . >

                   ASHE(Il sourit)

_<C’est un petit remontant . >

IL BOIT PLUISIEURS GORGÉES AVANT DE ROTER SUR A.P

_< Tiens ! Si tu n’essaies pas tu ne pourras jamais savoir de quoi ça l’air… >

                                  A.P

_< Non! C’est pas pour moi ça . >

                                ASHE

_<Alors pourquoi me demander ce que c’est?

    _Allez prend une gorgée, ça ne te tueras pas… >

ASHE LUI PROPOSE à NOUVEAU LE FLACON, A.P ACCEPTE ET BOIT…                                  

PEU APRÈS ASHE ET A.P ARRIVENT PRÈS DU PARC ABANDONNé.

DANS UN PREMIER TEMPS, ILS ESPIONNENT LE TRIO QUI MARQUE UNE PAUSE PRÈS D’UN VIEIL L’ARBRE..

                                            ASHE (vers A.P)

_< Arrête de gesticuler partout crétin! Tu vas nous faire repérer . > 

(IL LUI TAPE SUR LA NUQUE)

                                          A.P (grimace)

_< Mais je n’y peux rien, ma sandale c’est coincée . >

            ASHE (s’énerve)

_< Mais tu vas la fermer ta gueule, ils vont nous repérer . >

–<<Allez grouille , magne toi et sans bruit>. >

ILS PROGRESSENT D’AVANTAGE ET ARRIVENT NON LOIN DE L’ENTREE DU PARC.

               A.P(Silooyéré,murmure, fait signe avec de la main)

_< Mais je peux pas, j’ai perdu ma sandale . >

   ASHE (fait signe du doigt)

 _< Shuss … Chut ! Ne Bouge plus, sinon ils vont nous remarquer . >

       ASHE(il éteint sa lampe pour ne pas se faire repèrer)

_<Surtout ne bouge plus attend! >

ASHE ESSAYE DE PERCEVOIR CE QUI SE PASSE DEVANT.                                                                                                                                         

               ASHE(murmure)

_< Mais qu’est ce qu’ils font !? Qu’est-ce qu’ils manigancent? >

ILS SE REMETTENT EN MARCHE TOUS LES DEUX … 

SCENE-7.2/B

 ext-nuit (vents violents)

LE TRIO EST ARRIVé DEPUIS DANS LE PARC, KENOA S’EMPRESSE D’ALLER SE DéSALTèRER AU PUIT, PENDANT QUE LES GARçONS VONT CHERCHER LE MATERIELS QU’ILS AVAIENT CACHéS.

                                                            PRES DU PUIT…

                                   KENOA

_<J’en pouvais plus, enfin de l’eau… >

–<Tu ne bois pas? qu’est-ce t’as à regarder partout?>

 LU (serein)

_<J’ai cru avoir vu quelque chose par là-bas… ça doit être des bêtes sauvages.

KENOA

_<ça ne craint pas de rester ici>

LU

_<Non pas du tout, ce sont plutôt elles qui nous craignent. Elles ne s’approchent jamais près de la lumière.

_ Dis moi est-ce que je pourrais vois cette …> (tend sa main vers elle)

 (Silooy les interrompt)

                 Silooy

_<Allez dépêche, magne toi. >

Silooy demande à Kenoa de les attendre au puits

Silooy

_<Attend nous ici  . >

 LU

_<il faut se dépêcher d’aller prendre les matériels avant que ça se mette à souffler trop fort…>

_<On revient tout de suite, tient tu peux garder la lampe avec toi.  (Il lui donne la lampe)

LES DEUX GARçONS SE RETIRENT DANS LA SERRE.

Silooy

_<Tu es sure qu’elle saura s’en servir de ce matos?>

LU

–<Elle s’en sortira t’inquiète pas, il n’y a pas de souci pour ça. >

    Silooy

_<cette nana m’étonnera toujours.

–Je ne la croyais pas capable de pouvoir extirper le plan du programme pour les examens. >

LU

_<pas plus que je ne la croyais assez futé pour penser à prendre cette relique…

–D’après ce qu’on lui a raconté, elle est sure que cette carte ne serait pas plus obsolète, que la légende que tout les gens de la cité racontent à propos du groupe de marginaux ayant prospérer autrefois dans la région. >

Silooy

–<Alors tu la crois vraiment à propos de ce vieil homme, est-ce qu’il existe vraiment?

_<Tu sais qu’elle aime tout le temps exagérer, ce n’est pas que moi qui le dit> 

LU

_<Je t’assure qu’elle dis vrai…elle a beaucoup changé depuis qu’elle a rencontré cet antiquaire. >

Silooy

_<J’espère que tu es conscient de ce qui pourrait advenir si Doyen découvre que c’est elle qui a fait le coup?

–Mr Godic est furieux contre lui, même s’il ne s’est pas beaucoup prononcer devant l’intendant à propos de cet incident.

_je suis sure d’une chose cette fois, le Doyen et Godic feront tout leur possible pour trouver les auteurs de cet acte et les renverront définitivement.

_Cette fille peut nous attirer des enfuis. >

LU

_<Ne t’inquiètes pas il semblerait qu’ils soupçonnent le clan de la meute.

–Il parait que Doyen a retrouvé un bandana dans sa pièce, et pas n’importe lequel celui de Ashe.

Silooy

_<Celui de ce nigaud! >

LU

–<Oui! mais je comprend pas! il n’aurait pas pu faire le coup avec elle…

–mais je me demande pourquoi est-ce qu’il est très tendu en ce moment…

–Probablement peut être parce qu’il sait qu’il va être convoqué tôt ou tard. >

Silooy

_<Oui mais c’est pas une raison pour qu’il tire tout le monde dans le trou.

_Qu’est-ce qui lui prend à cet imbécile de me suivre partout comme si je lui devais quelque chose…

–Je ne sais pas ce qu’il me veut mais si jamais il continue d’attirer les soupçons du Doyen sur moi,

–crois moi, je finirais par lui faire une tête . >

ILS REVIENNENT PRèS DU PUIT AVEC LEURS AILES MéCANIQUES, LU RAPPELLE KENOA:

             LU

_<Alors qu’est-ce tu glandes, dépêche toi!

KENOA

–<C’est plutôt vous qui glandez!>

LU

–Toi te colporteras avec moi, mes ailes sont suffisamment solides pour porter deux personnes. >

LU LUI MONTRE RAPIDEMENT COMMENT UTILISER L’EQUIPEMENT.

Silooy(à Kénoa)

_<Allez dépêchons! il faut qu’on soit sur la corniche avant que le vent se mette à souffler trop fort. >

Ils s’empressent de quitter le lieu en reprenant leur chemin pour la ville, ils suivent un petit ruisseau qui les mène vers une corniche situé non loin d’une vieille passerelle.

Après quelques instants de marche, le trio arrive à l’orée du parc, au loin en bas ils aperçoivent les petites lumières qui éclairent la cité.

                                  KENOA (s’adressant aux deux)

_<C’est bien demain la rencontre entre les parents et les maîtres? >

  Silooy (vers Kenoa)

_<Ce ne sont que des imposteurs et n’ont des maîtres.

_Pourquoi est-ce que tu les flattes comme ça! il faut arrêter de les aduler en les appelant maîtres!

_s’il il y a une chose de sure c’est que ces types n’ont rien inventer de nouveau…

_ rien du tout et même le matériel que tu vas utiliser, je me suis fais chier à remonter tout seul,

— tu peux lui demander?

  LU

_<C’est vrai il les a monter tout seul, il n’a pas eu besoin d’attendre le moindre certificat pour le faire. >

Silooy

–<Les diplômes je me torche avec! 

_comme ci ces morceaux de papiers pouvaient remplacer l’expérience de la vie >

–Surtout souviens toi bien de ce que je vais te dire:

_<Ces imposteurs dont tu parles, et même tout ces gens d’Ilmote, ce ne sont que des chacals,

   des voleurs d’idées et même de projets.

–Ils ne savent que mettre en avant leurs qualifications, afin de pouvoir amadouer leur proie,

 et puis extirpent tout concept précurseur juste pour le seul but de déifier leur propre gloire l’Ilmote. >

Narration- (Kenoa)

“J’avais visiblement ennuyer Silooy en lui en évoquant la réunion les profs, mais je préférait ne pas polémiquer car j’étais consciente que nous n’avions pas tous eus la même chance d’avoir un tuteur originel.

J’attendais impatiemment qu’il se re-calme car on se rapprochait de plus en plus de la corniche, non loin de là on pouvait apercevoir la vieille passerelle se trouvant au dessus des cascades de chutes d’eaux reliant les versants des deux collines…

Ça devait maintenant faire un bon moment que nous étions partis. J’avais l’impression d’être en plein milieu de la nuit lorsque l’on a déployer les ailes de nos planeurs…

Je ne sais pas pourquoi mais chose en moi me disais que ce n’était pas encore le bon moment de leur

révéler que je ne possédait plus la carte”.

Ils s’avancent vers la corniche. Une fois qu’ils atteignent les bordures ils s’empressent de déployer leurs ailes mécaniques, et puis s’élancent dans le ciel maculé d’étoiles.

SCENE-7.3

DECOUVERTE DE L’ARBRE PRÈS DU JARDIN DIGITAL.

Peu après l’envol du trio Silooy, Lu, et Kenoa, un phénomène étrange se manifeste sur le parc. Brusquement les lueurs des étoiles cessent soudainement d’illuminé le parc, elles laissent place à un étrange clair de lune, qui éclaire un groupe de jeunes personnes qui marchent dans le bois. Ils se dirigent vers le parc, ce dernier est rajeuni, il a une toute autre allure, son jardin de houx taillé en forme de labyrinthe est flamboyant.

La splendeur de ce jardin resplendi sur les miroirs d’eaux contenus dans les petites douves creusés dans le domaine. Non loin du labyrinthe il y a un petit puit situé près d’une serre, dans laquelle ce groupe se réfugie.

     Colbert

_<Rossignol est au courant pour la Fabrique…

        Rocio de la lune

_<T’en es sure?>

   Colbert(il tripote son canif)

_< n’y a pas de doute, t’aurais du voir la façon dont cette poufiasse en parlait à Godic. >

  Jeune Loyal

_<Comment aurait elle pu être au courant pour la Fabrique? >

_< Quelqu’un entre nous en a forcement parlé . >

Colbert (il jette son canif qui se plante violemment dans le sol)

_<Il y a une taupe parmi nous… >

Jeune Loyal (ramasse le canif)

_<Godic devait être au courant depuis le début puisque les intendants ont été avertis bien avant que Rossignol lui en parle?

      Colbert(il reprend brusquement le canif de ses mains)

_< J’en vois qu’un d’entre nous qui se refuse à notre projet.

 _ J’ai pas besoin de vous le décrire, puisque sont absence ce soir témoigne de son

_rejet concernant pour notre projet commun . >

    Jeune Loyal

_<Dragan ! ?>

    Colbert

_<C’est bien de lui que je parle, il va falloir se débarrasser de ce fils de pute. >

Jeune Loyal

_<Mais il n’aurait jamais pus cafter, vous oubliez qu’il est le précurseur de notre mouvement. >

   Colbert    

_<Je t’a sure que cet enculé c’est foutu de nous depuis le début en nous racontant cette saloperie d’histoire à _propos du rapace … La vérité c’est qu’il ne c’est jamais rien passé ce jour là, tout ça n’était qu’illusoire.   _Allez fais tourner le spiff…>

  Rocio de la lune

_<Dragan est très doué, il sait comment se jouer des autres, son comportement est un peu comme celui  

_inlassable d’un charlatan perturbé .>

Colbert

_<Il faut absolument qu’on le termine avant qu’il ne fasse capoter tous notre plan. >

    Jeune Loyal  

_<Allez laissez tomber on s’occupera de lui une autre fois,

_allez prend une taffe ! Ça te détendra, je vois que tu en as besoin… >

Il lui donne la pipe.

    Rocio de la lune

_<Loyal, me dis pas que tu y as crus à son histoire, ce n’était que de la pure illusion. >

      Jeune Loyal

_ Aurait-il pu imaginer toute cette histoire? >

   Colbert

_<Tout sort de son imagination… Après avoir fumer une bonne dose d’opium chacun de nous pourrait

  raconter à sa manière le commencement de la nuit des temps…etc… n’est pas?>

   Rocio de la lune     (parle à Loyal)

_<Absolument, ne soit pas naïf, tu sais bien que Dragan est le plus accroc de nous, il est toujours à la _recherche de quelque chose pour se défoncer la tronche…

_Il faut l’arrêter sinon il ne se contrôlera plus. >

      Colbert

_<C’est pour ça qu’on doit définitivement en finir avec lui, autrement il pourrait en dire plus,

et faire capoter notre plan pour la Fabrique. >

        Jeune Loyal

_<Que comptez vous faire? >

    Colbert

_<Faire ce qu’on aurait du faire depuis très longtemps, le faire taire pour toujours…>

     Jeune Loyal

_<Faites ça sans moi je ne tiens pas à assister à ça .>

Ils entendent des bruits provenants des alentours, par crainte d’être repérer par le gardien du parc, ils ressortent discrètement. Ils reprennent leur chemin du retour lorsqu’ils remarquent au dessus d’eux dans le ciel, un grand oiseau qui rodait autour d’eux.

     Colbert                     

_< Mais c’est quoi ce truc?

_Mais ça ne peut pas être un…!? >

     Rocio de la lune

_<C’en est un, c’est un prédateur . >

_Qu’est-ce qu’il est énorme…

Colbert

_<Qu’est ce qu’il lui prend de rôder autour de nous? >   

Soudain!

    Jeune Loyal 

_<Dépêchez vous! Il fonce sur nous!

_ Il nous attaque ?! . >

NARRATION:(Pépé)

”Ils coururent tous se réfugier sous le grand arbre qui se trouvait à l’entrée du domaine du parc.

Après quelques instants une inhabituelle chose allait se passé. Alors qu’ils ne percevaient plus le grand oiseau qui rodait dans les cieux, toujours à l’abri sous l’arbre, ils allaient être témoin d’un phénomène surnaturel qui allait conSilooyérablement attiser leurs convoitises.

L’arbre sous lequel il s’abritait se mit soudainement à perdre ses feuilles laissant ainsi apparaître une cabane juchée en son altitude, cela ressemblait à une ruche dissimulée dans les branches.  

Si on le comparait aux autres arbres de la forêt, cet arbre montrait un aspect bien plus vieux que la plupart de la flore du site, c’est un peu comme s’il avait survécut depuis un bon bout de temps. Malgré quelques unes de ses racines sortantes de la terre, ses branches avaient l’air pourtant bien robustes”.

Intrigués par ce qu’ils apercevaient, ils s’empressèrent avec beaucoup de mal de l’escalader.

C’était Jeune Loyal et Colbert qui investiguèrent la cabane de l’arbre, laissant leur amie en bas aux aguets.”

Pendant qu’ils assaillissent le lieu se trouvant figer sur les hauteurs de l’arbre…

        Jeune Loyal

_<Mais qu’est ce que peut bien signifier tout cela ?

   A qui peuvent bien appartenir tout ça….>

il prend plusieurs vieux livres dans ses mains les scrute, et puis les repose les uns après les autres.

Jeune Loyal souhaite emmener les trouvailles avec lui,

Colbert l’en en dissuade, il préfère revenir le faire ultérieurement sans présence de leur camarade.

Avide de curiosité face à ces trésors luisant dans les pupilles brillantes de ses yeux, Colbert ne perd pas de temps. Colbert commence à fouiller le lieu, il ramasse des pièces anciennes.

                                Colbert

            _<Est ce que ce sont des vrais ?!  >

                         Jeune Loyal

_<ça doit valoir une fortune, on pourrait les troqués au gardien du parc…

_Rappel toi, Dragan lui a déjà troqué une pièce d’or l’autre fois.>  

                          Colbert

 _<Hé qu’est ce que tu dis! fais pas idiot, ça se peut que tout ceci soit au gardien…

  Il ne faut pas qu’une autre personne que nous sache ce qu’il y a ici >

                 Jeune Loyal

_<Tu veux dire nous deux? >

                 Colbert

_<Oui si possible nous deux, on fait comme si de rien était en redescendant, et puis on revient plus tard pour déplacer toute ces merveilles>

                 Jeune Loyal

_<mais t’as une idée sur où on va foutre tout ça?>

                   Colbert

_<On trouvera t’inquiète pas…>

Pendant ce temps leurs camarades font le guet en bas au pied de l’arbre.   

                Rocio de la lune

    _< Mais qu’est ce qu’ils foutent !!!? . >

     _< C’est pas vrai !? . >

Là haut dans la cabane…

Jeune Loyal ramasse un piteux sac au sol, il fouille à l’intérieur et trouve un vieil objet enroulé dans un ruban de tissu usés, qu’il déroule soigneusement et voit une chose ressemblante à une potence circulaire servant d’axe pour un globe, cet objet est truffé de toile d’araignée.

Malgré la rouille, le temps semble avoir pourtant bonifié l’objet en lui donnant un aspect de valeur.  

   Jeune Loyal

_<Arrête un peu et matte moi un peu ça…

_ Qu’est-ce t’en dis? N’est ce pas un peu … Une merveille? >

   Colbert

_<mais qu’est-ce tu veux foutre avec ça?

_tu veux troquer ce truc? mais tu ne sais même pas à quoi ça sert…

_fouille plutôt dans les autres coffres, il se pourrait qu’il y ai encore d’anciennes pièces >

_ça au moins c’est sure que ça peut rapporter gros.> (il lui montre une pièce en argent)

Jeune Loyal ne prête pas attention à ce qu’il dit, il est plutôt préoccupé par ça trouvaille.

Intrigué par la structure de l’objet, qu’il tripote et fait pivoter …

Jeune Loyal persuade Colbert d’emmener sa trouvaille avec lui…

En bas au pieds de l’arbre, leur camarade Rocio aperçoit quelque chose qui bouge au loin dans les buissons. Elle remarque que ça grouille en sa direction.

                                          Voix:

              Rocio de la lune(murmure)

_<Qu’est ce qui peux bien grouille là-bas? Est-ce que j’ai bien vu… il y a un truc qui a bougé par là-bas . >

_< Dépêchez vous les gars, je crois que ça revient vers ici ! ? . >(murmure)  

Pendant ce temps là en haut dans la cabane, les deux garçons se préparent à redescendre de l’arbre.

Jeune Loyal re-enveloppe l’objet avec le ruban de tissu et puis l’enfouit dans le sac de jute avant de descendre. 

                                       Jeune Loyal                 

                             _< Je le prends avec moi . >

                                          Colbert

                            _< Ok! Accroche le bien…

                 _  Non attend! Il risque de te gêner en descendant, laisse le plutôt glisser le long de arbre . >

  Jeune Loyal jette un coup oeil en bas…

          Jeune Loyal

_< Elle n’est plus en bas!  >

            Colbert        

_< Qu’est-ce tu racontes !? >

               Jeune Loyal

_< Dépêche c’est sûrement le garde forestier qui revient? Allez dépêche toi !  >  

NARRATION:

“Aussi étrange que puisse paraître inexplicable cet incident, ce qui est certain c’est que je n’étais pas sur ce lieu cette nuit là. Car je me trouvais au même endroit que celui dans lequel je vous raconte en ce moment ce rapport, c’est à dire dans mon atelier.

Il est très important que je vous révèle que j’étais en compagnie d’un alibi qui aurait été en mesure de confirmé mes dires, car ce n’était autre que Dragan, le jeune Marius Dragan était venu se confier à moi.

Car anxieux, ce dernier était loin de se douter de ce qui l’attendait…”

L’inexplicable s’était produit dans ce lieu, c’était comme si la face cachée de la lune c’était révéler au soleil.

Ce moment là fut comme un croisement espace-temps avec les faits et incidents qui font parti de notre histoire au pluriel, mais surtout que l’on nous cache pour des raisons que peu d’entre nous ne se souciait.   

Jeune Loyal balance du haut de l’arbre le sac de jute contenant l’objet dans un buisson… 

En bas les bruissements se rapprochèrent de plus en plus de l’arbre. Leur camarade alla se cacher derrière un autre arbre afin d’attirer l’attention vers elle ou peut être simplement par peur d’être découverte.

                           Rocio de la lune(murmure)

                   _<Dépêchez vous ….Dépêchez vous >

 Jeune Loyal descendit le premier et constata que sa camarade n’était plus au pieds de l’arbre.

Il chercha en vain le sac qu’il avait balancé du haut de l’arbre, et puis peu après aperçu sa camarade camouflée derrière un autre arbre. Cet dernière lui faisait signe de se dépêcher de la rejoindre .

 Immédiatement après avoir été prévenu, Jeune Loyal avertit Colbert de descendre promptement.

                         Jeune Loyal

               _< Magne toi ! !! Il y a quelqu’un qui vient vers l’arbre . >

 Colbert redescendit à toute allure et les rejoignit, et ensemble ils se dissimulèrent dans le bois par peur d’être repérer.

NARRATION:

“Tous ces incidents rappelaient forcément la prophétie de l’homme oiseau, il avait annoncé d’incroyables événements. Malgré tous les maigres indications qu’il m’avait été possible de recueillir, rien ne me laissait croire que quelque chose immergeant d’ailleurs n’allait point se manifester de nouveau dans notre région.”

SCENE-7.2/C

Quelques instants plus tard A.P et Ashe arrivent près du grand arbre, en se disputant et peu après ils pénètrent à leur tour dans l’enceinte abandonnée, ils remarquent le puits d’eau, et partent s’y rafraîchir…

Peu après le phénomène extraordinaire se révèle à eux…

                                         ASHE

_< Putain de Merde! Fais chier! On les a perdu, c’est de ta faute! >

Il le pousse violemment dans les buissons.

                                        A.P

_ < Houa aïe! Ma jambe! Tu m’as tué la jambe ! J’ai une crampe! >

En retombant A.P se heurte à un sac en forme ovale enfuit dans le buisson.

Ashe le ramasse et jette un coup d’oeil, avant de le faire porter par A.P.                                          

                                              ASHE (vers A.P)

_< Ramènes toi, allez dépêche … Tiens regarde je te l’avais dis qu’ils nous préparent quelque chose>

                                            ASHE (murmure)

                 _< Eh! Des draps! Pourquoi faire!?>

Il donne le sac à A.P

                                          ASHE

                        _< Tiens moi ça! > .

A.P enfile le sac sans rouspéter et le suit en direction du parc.

                                     A.P

       _< Attend un peu … >

Ashe pénètre dans le parc.

                                     ASHE (ivre)

_< Merde! On les a perdu de vu, Putain fais chier! “Dépêchez toi” . >

A.P le rejoint …

Et puis se dirige vers le petit puits pour boire.

                                     ASHE (vers A.P)

_< Pas si vite! Laisse moi boire avant… Allez pousse toi … >

Ashe lui prend le sceau des mains, se désaltère et puis jette le sceau dans le trou.

A.P est contrarié…

                                   ASHE (ivre)

_< à ton tour…Attend moi ici je reviens-je vais pisser …

_ J’ai besoin de la lampe. >

A.P lui redonne sa torche.

Ashe s’éloigne, Il laisse A.P derrière lui qui se désaltère au puits.

Et il se dirige vers la serre qui se trouve à coté eux.

Il pénètre à l’intérieur. 

A.P reste au puits, il tourne la manivelle qui tire progressivement vers le haut le sceau remplit d’eau. Il est impatient de boire, il tire de plus en plus vite, lorsque le sac de jute qu’il a enfilé autour de lui le gêne. Il l’enlève et le repose sur le rebord du puits. Il laisse la manivelle et se met à tirer fortement avec ses deux mains sur la corde.

Lorsque brusquement, il tente d’attraper le sceau pleinement remplit, Soudainement il fait tomber le sac de jute, et aussitôt avec un geste réflexe il tente de le rattraper en tendant son bras. Malheureusement ce mouvement entraîne sa chute, il tombe dans le puits.

Tout cet incident se déroule hors de la vue d’Ashe qui est dans la serre.

                                    ASHE (se murmure)

_<En voilà une autre de leur planque… et ça qu’est ce ça peut être?

_ Un piano ici ?…>

Il ouvre le rabat de bois cachant les touches. Alors qu’il commence un accord.

Il jette instinctivement un coup d’oeil à travers la fenêtre et voit une silhouette, celle d’un homme fort portant un chapeau. Cet homme se rapproche du puits. puis s’arrête brusquement et regarde vers la serre. Ashe relâche aussitôt les touches du Piano, et éteint la torche, puis épie l’homme à son insu depuis la serre.

Ce dernier reste un instant immobile, et puis repart en direction du puits. Une fois qu’il l’a atteint, il s’assoit sur la bordure, Les pieds dans le trou, et puis se laisse glisser lentement à l’intérieur.

Tout cela se passe sous les yeux d’Ashe qui épie la scène à travers la vitre, il est stupéfait et cherche A.P, mais malheureusement il ne le voit plus…

  ASHE

_< Mais où c’est qu’il est allé? >

Anxieux, il laisse passé quelque instants, puis sort discrètement de la serre. Il recherche A.P en vain, puis repart en panique à Ilmote.

SCENE-8

Grand lac- Nuit 

Lu, Silooy et Kenoa amerrissent sur le grand lac se trouvant au pied de la cité. 

Et puis, ils se rendent chez Pépé.

Cité -Boutique-Int.Nuit. SEQ/B

Le trio arrive ensemble chez Pépé.

Un  vieil  homme barbu aux cheveux hirsutes se tient sur une échelle le long d’une grande étagère un livre dans une main. Il scrute  les lignes d’un texte derrière ses petites lunettes rondes, lorsqu’ une cloche sonne. Il se retourne en direction de la porte d’entrée et voit débouler Kenoa, Silooy et Lu dans sa boutique.

                                          PEPE

  _< Voilà les trois terreurs! Quel temps vous amène ici? . >

                                       KENOA

                              _< Bonjour Grand Père . >

                                       PEPE

                    _ < Grand Père ! Je ne suis pas si vieux!

                 _Pourquoi ne pourrais-je juste pas être ton père?

                _Grand père ! Non mais désormais appelle moi seulement Pépé.

        _ Bien, qu’est ce qui me vaut le plaisir de te voir … ou plutôt de vous voir? >

Le vieil homme descend de son échelle…

il les conduit dans l’arrière-boutique, la pièce ressemble à un atelier

                              KENOA

_<J’allais oublié… Ben! Je te présente “Lu” et  lui c’est “Silooy”…

_Les amis dont je t’ai parlé, Silooy souhait se rendre ce soir au nouveau théâtre de la cité.>

         PEPE(marmonne)

_<Zut! Ils ont déjà finis les travaux!>

        Silooy

_<Vous savez où est-ce qu’il se trouve?>

        KENOA

_<Est-ce que vous pouvez nous dire où il se trouve ? >

Pépé sort un petit flacon d’alcool de sa poche, se sert un verre… Et se dirige vers une fenêtre sous laquelle se dresse une table d’où s’élève un cône pyramidal des cartes de jeux, ce dernier est inachevé. 

                              Lu

_< Bien… Nous cherchons ce fameux théâtre, car il y a là-bas ce soir un comité … >

Toujours le verre à la main Pépé fait mine d’écouter, il se baisse puis ramasse d’abord de sous la table un astrolabe, et puis le reste de cartes de jeux qui traînent au sol, qu’il utilise en les assemblant les unes aux autres pour achever le sommet de son cône.

Lu remarque qu’il y a gravé sur l’astrolabe un insigne de corbeau, et puis il observe les différents animaux empaillés qui figurent dans la pièce. Il s’arrête devant un rapace, il le fixe et demande à Pépé.

                                   LU

_<En est-ce un vrai? … Je veux dire… Est-ce qu’il est réellement grand comme ça?  >

                          PEPE

_< Il n’en a pas l’air de la haut, mais cet oiseau est bel et bien réel, comme tu le vois il est effectivement énorme, l’envergure de ses ailes est de deux fois nos tailles, il y en a qui dise aussi qu’il peut porter avec ses serres jusqu’à trois fois son poids, elles sont d’une imaginable férocité.>

                    LU

_<Ah bon! Mais que signifie ce signe de corbeau sur l’astrolabe? Est-ce qu’il aurait appartenu à quelqu’un

_ d’autre auparavant?>

Pépé fait mine de nouveau de rien entendre….

Pendant ce temps Silooy perd patience, il tarde à s’en aller…

                Silooy

_<Je vous l’avais dis qu’on avait rien a foutre ici.

_Ce vieillard ne sait rien…Ce type n’est bon à rien.>

Le tonnerre répond en écho à ces paroles…

Le vieil homme ignore le garçon, en continuant tout simplement d’élever son cône avec ses cartes de jeu.

              KENOA

_<Dis moi Pépé tu connais forcément quelque chose, puisque tu dispose chez toi de cet astrolabe portant

_ le même signe de corbeau que celui de la carte dont je t’avais parlé>

             PEPE

_<Où est-cette carte?

_Tu l’as avec toi? >

             LU

_< D’abord dites nous ce que signifie ce signe?>

            Silooy

_<C’est vrai en faite! Mais qui sont ces corbeaux? >

Le vieil homme fait mine de nouveau de chercher quelque chose, puis allume sa pipe…

GRONDEMENTS(début de tempête)

                 PEPE

_<Est-ce que ça vous est déjà arrivé de sentir…Que vous êtes près de réalisé quelque chose de grand…>

                 LU

_<Quelque chose de grand!? Soyez clair! >

PEPE

_<Il y a des oeuvres qui sont fabuleuses, des rêves dont on pense pouvoir mener à terme pour un épanouissement pour tous…Avant que ne surgissent un violent courant balayant tout le travail, et tout espoir avant même que vous ne puissiez en récolter les fruits.>

Au même moment, un nouveau coup de tonnerre suivit d’un violent coup de vent qui claque la fenêtre contre le mur et effondre la pyramide de cartes en même temps.

 KENOA

_<Expliquez nous clairement Pépé.>

NARRATION(Pépé)

“Alors qu’ils persistaient à me posé des questions, je ne savais pas par quoi commencé, même si mon intuition me hâtait de trouver les mots justes qui puissent décrire exactement ce qu’étaient ‘les Corbeaux

Blancs’, car j’ignorais moi-même l’ampleur que cette affaire pourrait avoir”.

Silooy s’impatiente puis se décide à s’en aller…

                     Silooy

_<Je vous répète qu’on perd notre temps avec lui, ce type n’est qu’un marchand de rêve, il ne connaît rien à propos de ces ‘Corbeaux Blancs’ .>

_Moi je me tire d’ici.>

Il va dans l’autre pièce, puis se dirige vers la porte de sortie .

            KENOA

_<Attend un peu ne veux tu pas en savoir plus?

_Reste ne t’en vas pas!>

NARRATION(Pépé)

“Ce jeune homme ne pouvait plus attendre, il avait perdu patience…Je ne le jugeait pas car c’était tout à fais compréhensible de sa part, même si certains prononçaient ces mots avec ferveur, d’autres les ignoraient complètement. Moi-même, je dois l’avouer, je n’avais qu’une idée très confuse de ce que ce nom pouvait recouvrir et les recherches que j’entamais depuis ne me semblaient guère devoir se distinguer de mes travaux précédents”.

                                  PEPE

_<Non laisse le s’en aller, quelque chose d’important l’attend.>

Le vieil s’empresse tout de même de lui révéler l’emplacement du nouveau théâtre de la cité.

                                  PEPE

<Si tu cherches ce fameux nouveau théâtre, tu pourras le trouver à coté de l’ancienne maison postale de la cité.>

                                  Silooy

_<L’ancien bâtiment! celui de la ‘Fabrique’?

_Celui qui est près de la place de la fontaine des brocanteurs?>

                                    PEPE

_<C’est ça! C’est là-bas qu’ils se réunissaient autrefois.>

Avant de se retirer, Silooy rappel à ses camarades de veiller à récupérer leurs ailes mécaniques.

           Silooy

_<et pour le matos?>

          LU

_<T’inquiètes pas pour les planeurs, on s’en occupera .>

Silooy se retire en toute hâte.

Pépé continue la conversation avec Kenoa et Lu…

                 PEPE

_< Avez vous entendu parlé des passeurs? >

                LU

_< Les quoi?   >

          PEPE

_<Les passeurs >

                     KENOA    (s’adresse à Pépé)

_< Qui sont ils? Que font ils ?

_Est-ce que c’est le groupe de marginaux dont tu m’avais parlé avant?>

              PEPE

_C’est ça on y arrive…>

        LU (s’adresse à Kenoa)

_<Le signe de corbeau sur l’astrolabe c’est le même que celui sur ta carte?

Kenoa hoche la tête.

                                LU

_<Toute cette coïncide est bizarre, et ces marginaux…

_S’agirait-il des même ‘Corbeaux’ que les profs évoquaient?

_Silooy tu as raison, il y a vraiment quelque chose de pas claire avec cette histoire, pourquoi nous comparaient ils avec eux? >

Pépé reprend son verre de whisky…

NARRATION(Pépé)

” Tout comme eux je trouvais nécessaire d’avoir un geôlier qui puisse me guider dans mes recherches…

Mais ces pauvres élèves se dirigeaient droit vers une impasse,

Car il y a des fois des chemins hasardeux qu’il ne faut prendre.

Je reconnais qu’il est parfois difficile de les distinguées.

Tout de même je pense que dans de tel moment, l’on se fît à son humble instinct.

Pour cela il aussi préférable d’écouter ce qu’ils avaient à dire.”

          PEPE

_<Avez vous déjà entendu les échos des cris d’oiseaux, ça serait un peu comme s’ils cherchent à vous dire quelque choses ou peut être tout simplement vous prévenir de l’angoisse se trouvant tout près…. >

                            KENOA (sourire)

_< L’angoisse, la peur, je ne connaît pas ça moi, en revanche pour les oiseaux nous en voyons un peu partout où nous allons

_ Hein! N’est pas Lu? >

                           LU

<Baht oui! Il y en a même plein près de la rivière de notre parc.>

         PEPE (inquiet)

_<Lequel?! >

                     LU

_<Celui qui se trouve dans la forêt…

_ D’ailleurs il paraît qu’il y avait un type qui y élevait ces volatiles autrefois. >

                            PEPE (stupéfait)

_<L’homme oiseaux! C’était comme cela que beaucoup l’appelaient>

NARRATION (PEPE)

“Tout ces signes démontraient que ces jeunes évoquaient sans le savoir la prophétie qui se révélait au fur et à mesure que l’on avançait dans notre discussion…

Les maigres indications qu’il m’avait été possible de recueillir laissaient entendre que ce type arrivait d’ailleurs. Toujours entouré de ses volatiles, il annonçait déjà avant d’incroyables événements:

Comme les grandes colonies des gens de la joie avec leurs caravanes contenant des animaux sauvages.

il révélait dans ses paroles qu’ils approcheraient la cité, pour y faire performances et merveilles. Il fallait se tenir prêt, se disposer à les accueillir “.

“Mais pour de vagues raisons qu’aucun texte ne précise toujours,on se lassa très vite d’eux. Et puis ils furent vite chassés. Cet homme au oiseaux qui fut auparavant flatté, quitta la cité sans dire mot, car une nuit avant, il trouva ses oiseaux morts massacrés”…

“Bien qu’avant j’étais encore très loin d’avoir épuisé ce sujet, la situation n ‘a guère changé depuis car je ne dispose toujours pas d’assez éléments pour remettre en cause l’intriguant comité des intendants de la cité qui se déroule en ce même moment.”

SCENE-9.1

Ext-Cité-Nuit (Pluie)

Silooy arrive près de la fontaine de la place des brocanteurs. Il localise le nouveau bâtiment, sans tarder qu’il s’émisse à l’intérieur à l’insu des partisans.

COMITÉ-THEATRORUM-CITé

Dans le halle du bâtiment…

Les voix résonnent en écho …

         GODIC

_<Décidément les agitateurs sont encore de retour dans notre cité?>

        INTENDANT(Lévine)

_< Hé oui! Mais cette fois ils semblent décidés à piller toute la région.>

        INTENDANT(Singh)

_<Il est hors de question que nous les laissions s’installer ici…

_Même si ils persistent…Car autrement nous risquerons de nouvelles émeutes. >

     KWAMé

_<Mais pourquoi les craignez vous, ce ne sont que des troubadours, des gens du voyage…

Ils finiront par s’en aller tôt ou tard…>

    INTENDANT(Lévine)

_<Détrompez vous ce sont des prestidigitateurs, des charlatans, il faut absolument qu’ils partent d’ici…

 _ Car ils dérangent l’ordre public de notre cité.

_Et tout trouble pourrait fortement nuire à notre autorité. >

      INTENDANT(Colvert)

_ <Mais qu’en pense nos compatriotes?…

_Ne se prennent ils pas au jeu de ces troubadours?>

NARRATION (Pépé)

“Et il ne fallait pas être aveugle pour constater que depuis naguère, les spectateurs fascinés s’ameutaient devant la hardiesse des exploits fournis par ces forains et funambules marchant avec zèle les fils, lesquels paraissaient ne pas exister aux yeux de ces badauds hébétés qui réclamaient toujours davantage… “

Toujours dans le halle, le chahut continu…

L’intendant Colvert arrive en retard sur le lieu.

VOIX:

_< Du calme, les amis, allons du calme partisans…Bonjour à vous tous.>

Il se rapproche du prof KWAMé…                  

   INTENDANT(Colvert)

_<Bonjour professeur…>

    KWAMé

_<Kwamé…>

   INTENDANT(Colvert)

 _<Josy Colvert, enchanté …      (il lui serre la main, puis la sert aux autres)

_Le principal Godic nous a fait part de votre arrivé au sein de l’établissement Ilmote.

_ Mes collègues et moi voulions également vous souhaitez la bienvenue dans notre cité ‘Poltavo’.

_ En espérant que vous allez vous y épanouir >

  KWAMé

_< Je vous remercie. >

petite ovation…

Le chahut continu…

  INTENDANT(Singh)

_< Du calme les amis, du calme, allons…

L’intendant Lévine reprend la parole…

                                            INTENDANT(Lev)

_<Nous sommes tous réunis ici pour préparer le lancement du projet pour la renaissance de notre cité.

C’est une des raisons pour laquelle nous avons entièrement renouvelé ce lieu où vous êtes présent…>

                                INTENDANT(Singh)

Nous savons que ce comité n’aurait pas eu lieu sans la précieuse contribution de notre prestigieuse école Ilmote, ici présente par vos intermédiaires les principaux: Mr Godic, Mr Le Doyen et son corps enseignant, les maîtres: Ramo, Rossignol et Kwamé et ainsi que l’architecte Fabre.>

Ils se distinguent chacun tour à tour…

  INTENDANT(Colvert)

_<Que nous tenons particulièrement à remercier  pour sa dévotion dans ce projet, de même que je vous remercie tous à mon tour également d’avoir manifester ce soir votre présence ici dans ce lieu que le génie du maître bâtisseur a lui même baptisé sous le nom: de ‘Théatrorum’, symbole du renouveau de la région entière .> 

Dans le couloir, l’intendant Colvert guide la visite, il est assisté de l’architecte Fabre, ensemble ils présentent avec zèle chaque lieu du bâtiment…

 INTENDANT(Colvert)

_<Comme son nom l’indique ce chef d’oeuvre comprend: un théâtre, un forum, mais surtout la plus immense de chambre de curiosité de tout le pays, que voici…   (il ouvre les grandes portes)

Des cris d’étonnements, et admiration de la part de tous.   

Ils entrent tous dans la chambre de curiosité.

       INTENDANT(Singh)

_<Pour la grande inauguration du Théatrorum, nous souhaitons rassembler dans cette chambre tous objets, archives, et reliques antiques appartenant à notre région.>

Soudainement le calme regagne la pièce…(les profs sont surpris, et contrariés)

Gêné, Mr Godic réplique aussitôt en s’adressant aux profs.

       GODIC

_<Nous souhaitons également que notre spectacle d’après demain se tienne ici, ça sera un grand honneur et une grande chance pour notre école toute entière de pouvoir faire ce spectacle en même temps que cette inauguration… Et puis cela nous permettrait par la suit de pouvoir être représenter en permanence dans ce Théâtrorum. > 

Soucieux et pas trop d’accord, Doyen s’adresse à Singh.

      DOYEN(méfiant)

_<Faites vous aussi allusion aux archives d’Ilmote?>

 INTENDANT(Colvert)

_<Oui ceux la également …

_Comprenez qu’il est très important pour tous de rassembler toutes les oeuvres dans cette chambre de curiosité… Car elle sera le patrimoine de toute la région entière.>

Le professeur kwamé est enthousiaste.

  KWAMé

_<Mais qu’attendons nous ?

_On doit commencer dès demain, si l’on veut être dans le temps pour l’inauguration.>

Les autres professeurs sont contrariés, et restent silencieux.

Sous un lourd silence Lévine reprend…

         INTENDANT(Lev)

_<Cela n’est pas aussi simple que vous le pensez Pr Kwamé…

_<Car vous voyez …Comment vous expliquez, laissez moi vous aiguillez?

Le groupe suit l’intendant Colvert jusqu’à la grande fenêtre de la pièce donnant vu sur la contrée.

Colvert regarde le paysage à travers la fenêtre et s’explique.

      INTENDANT(Colvert)

_<Nous sommes convaincus qu’il y a encore dans le pays, en ce moment même où je vous parle beaucoup _d’oeuvres qui sont égarées, un patrimoine qui dépasserait toute notre imagination.>

 L’intendant Lévine s’adresse au Doyen…

   INTENDANT(Lev) s’adresse avec conviction au Doyen

_<Nous sommes prêt’ à mettre tous les moyens pour retrouver tous ce patrimoine perdu…

_Car cela permet de pouvoir à améliorer…voir métamorphoser notre région vers un modernisation unique.

_Pour cela vous devez commencer par nous restituer le plan géographique de la région. > 

Mr Godic tourne son regard vers Doyen, pendant que les autres profs observent avec admiration le lieu.

DOYEN

_<Si vous faite allusion à la carte qu’avait conçut autrefois les anciens élèves?

_ Cela est impossible. >

INTENDANT(Lévine)

_<Que voulez vous dire?>

Les intendants se rapprochent brusquement du Doyen.

Ainsi que tous les autres profs, ces deniers sont aussi interpellés, mise à part Pr Kwamé qui

admire tout ce qu’il voit dans la pièce.

   GODIC

_<Doyen, c’est pas possible!

_Mais vous ne m’aviez pas mise au courant que ce document a été également volé .

_Pourquoi me le dire seulement maintenant? Vous étiez chargé de veillé sur ce document… >

Une tension s’installe dans le groupe…

L’intendant Singh est bizarrement comblé par cette mauvaise nouvelle.

  INTENDANT(Singh)

_<Hé oui! Vous en aviez pourtant la garde, mais au lieu de cela vous avez manquer d’attention au point

_de laisser des élèves s’émisser dans la chambre des archives.

_Auriez vous perdu tout sens d’autorité?>

Colvert continu…

     INTENDANT(Colvert)

_ <Il est grand temps de commencer le transfert du reste des archives et des oeuvres avant qu’il

_ne soit trop tard.> 

Le Doyen abdique…

       GODIC(s’adresse à Lévine)

_<Ne vous en faites pas nous retrouverons les coupables, ce n’est qu’une question de temps.>

   INTENDANT(Colvert)

_<Justement vous parlez de temps, il serait très raisonnable que vous surveillez vos élèves car cela fait _également un bout de temps que nos commerçants s’en plaignent. >

L’intendant Singh s’emporte également.

     INTENDANT(Singh)

_<C’est vrai, ça fait un moment que ça dure, il faut faire quelque chose… >

Lévine se rapproche de Godic et lui reproche…

        INTENDANT(Lev)

_<Vous me voyez obliger de vous demander d’appliquer des impératifs stricts sur vos apprentis…

_Car voyez vous, une fois que nous en aurons finis avec les gens du voyage,

_je me verrai forcer d’agir contre l’école, ce que je ne souhaite faire>

Impatient Colvert leur réplique.

 INTENDANT(Colvert)

_< En attendant on doit absolument se débarrasser de ces forains, il ne faut plus attendre,

_<je sens que l’on est en train de revivre le même genre de situation qu’autrefois?

_Car je ne veux pas croire en cette prophétie.>

                                INTENDANT(Singh)

_< Oui moi non plus, mais nous ne pouvons pas les virer ouvertement, quand penseront nos citadins?

_<Que diront ils? Cela pourrait les retourner contre nous-même en cas d’échec de notre propre projet>      

                                   RAMO

_<Absolument! Nos citadins voient en ces gens, mystères et inconnus.

_Il faut le reconnaître ces marchands de rêves suscitent tout de même la curiosité. >

Fabre réagit violemment.

                                FABRE

_< C’est pour cela qu’il faut agir au plus vite, qui t’a les éradiquer définitivement….

_Il le faut absolument, souvenez autrefois l’homme oiseau…

_Cela n’a tenu qu’a peu de chose près pour qu’il nous déstabilise.>

              ROSSIGNOL

_<Vous avez raison! Peu importe ce qu’ils revendiquent, ils doivent partir d’ici.

_Ils ne contribuent en rien au sein notre communauté.

_ cette région n’est pas à la leur, ils ont rien faire ici…. >

NARRATION (Pépé)

“L’acharnement, et le mépris s’était depuis imposé sur les gens du voyage avec une telle légitimité ,

que la plupart de gens les prenaient pour bouc émissaire, lorsqu’il y avait le moindre incident.

Je reconnais qu’il ne sera pas simple pour celui ou celle qui tombera sur ce rapport, de distinguer, les raisons pour lesquelles ces forains se coltinaient sous les humiliations le lourd fardeau d’avertir les gens sur le sinistre menaçant. Pour comprendre tout cela, nous nous devons de comprendre comment l’histoire des forains a débuté, mais d’abord il est impératif de commencer par le commencement c’est à dire commencer par la légende du grand oiseau.”

            RAMO

_<Il faut qu’ils quittent la cité.>

_<Ils doivent partir de Poltavo…>

Grande Cohue et des énervements dans la salle…

Lévine est inquiet, il est aussi lui même nerveux.

     INTENDANT(Lev)

_<Du calme, allez calmez vous lever la main, ceux qui veulent ils partent? >

Les mains se lèvent.

_<Très bien! Très bien… du calme, du calme s’il vous plaît,

Colvert chuchote dans l’oreille de Mr Lévine.

  INTENDANT(Lev)

_<Nous allons leur envoyés les gardiens de l’ordre. >

    FABRE

_<Oui qu’ils partent au plus vite.>

 Nous voulons qu’ils partent ce soir même

…. Qu’ils aillent chercher vie ailleurs. >

Cohue continu…

NARRATION(Pépé)

“Persuadés que notre univers n’était qu’une illusion, et qu’il y avait peut être une vraie vie ailleurs.

Je ne peux m’empêcher de penser à ces jeunes ardents qui s’efforçaient par tous les moyens de donner une consistance à leur imagination.

L’inspiration c’est bien ce que ce jeune cherchait jadis…Ce jeune garçon,il s’appelait Dragan, Marius Dragan, il était aussi autrefois un apprenti de l’établissement d ‘Ilmote.

je l’apercevais parfois dans la forêt, il marchait généralement seul.

Lorsqu’il n’avait pas cour pendant ses heures creuses il se rendait au parc de la forêt, alors que ses camarades préféraient aller se baigner dans les lagunes de la contrée.  

Il était tel qu’un mage à la recherche de son étoile. Je vous parler de lui car j’ai moi aussi eu l’opportunité de le rencontrer jadis, je l’ai vu pour la première fois quelque temps avant qu’il ne fasse la rencontre avec l’oiseau divin.

Un jour alors qu’il s’efforçait de trouver une solution aux défauts techniques persistant sur la construction de sa machine mécanique, il entendit non loin de lui des glapissements provenant des proximités du grand arbre situé non loin de l’entrée du parc de la forêt, il s’approcha de l’arbre, et remarqua qu’il y avait un petit falconiforme, il était tombé du haut de son nid, il essayait de s’envoler, sans succès car il avait une aile cassée.

Pour le protéger des autres bêtes rôdant dans la forêt, il le prit avec lui et alla le soigner dans la serre située dans l’enclos du jardin servant de pépinière, puis le laissa à l’abri à l’intérieur dans une corbeille en osier qu’il utilisa comme un nid.

De temps en temps, il revenait voir le petit rapace dans la serre pour le nourrir et surveiller l’évolution de son rétablissement tout en observant attentivement ses ailes en prenant des notes et en faisant plusieurs ébauches qui allait lui inspiré plus tard une solution pour résoudre les lacunes techniques de sa machine.

Il ne se doutait point de ce que cet initiative allait déclencher dans son entourage et plus particulièrement dans la région entière du Poltavo.

Après quelques jours, lorsqu’il revint dans la serre, et fut ébahi par la guérison rapide et la virtuosité des battements des ailes du grand oiseau, sa grandeur l’impressionnait tant qu’il prit peur et s’en alla…

Quelques jours après, après avoir regagné du courage en lui, il revint à nouveau dans la serre, cette fois-ci il fut surpris par le désordre causé à l’intérieur par le volatile. Il constata que l’oiseau était enfin rétabli.

Il n’était plus dans la corbeille en osier, il le remarqua percher en hauteur sur un petit arbuste de la serre. Il tenta de l’attraper en vain, car le petit aiglon qu’il avait laissé était devenu un flamboyant grand oiseau, l’instinct sauvage avait regagné la bête. L’aigle se tenait perché sur les hauts des petits arbustes à l’intérieur dans la serre. Et à chaque fois que Marius s’approchait vers lui, il s’envolait aussitôt violemment en passant d’une branche à une autre, manquant de justesse de plaquer au sol le garçon sur chaque tentative d’envol qu’il effectuait.

Jusqu’à ce que le jeune garçon cesse ses gestes brusques, puis soudainement le rapace alla se figer sur le haut d’un autre petit arbuste, d’où il se tenait enfin à nouveau immobile, les yeux fixés sur le jeune garçon qui ramassait soigneusement son habit tombé au sol, pour l’enrouler sur son avant bras. Et puis attentivement,il s’avança lentement vers le volatile en lui adressant délicatement son avant bras recouvert.  Le grand oiseau le fixait avec un regard intriguant, et puis curieusement ce dernier s’éleva dans le vide et tourna étrangement autour de Marius, puis se reposa sur son bras partiellement recouvert par sa blouse.

Le petit Marius avait réussit, il avait gagné la confiance de l’oiseau sauvage.

Toujours tout doucement il s’avançait vers la sortie de la serre, ne quittant pas un instant le falconidé des yeux, il sortit de la serre, et marcha quelques mètres, et s’arrêta près du puit, et volontairement il leva progressivement davantage son bras en direction du ciel, et puis le bloqua brusquement, à ce moment là seulement le grand oiseau réagissait instinctivement en se propulsant dans les airs.

Marius l’observait se déployé dans les airs, il constatait que l’envergure de ses ailes lui permettait de pouvoir se laisser guider par le vent. Toutes ces prouesses fascinaient le jeune garçon, qui s’était élevé en montant sur la bordure circulaire du puit pour mieux contempler le spectacle. 

Après quelques rotations dans les aires étendues du site, le grand oiseau redescendit graduellement en effectuant des courbes giratoires vers le petit Marius qui le réceptionna à nouveau sur son bras, avant de le laisser à nouveau s’envoler, cette fois-ci avec plus aisance, le grand oiseau se dirigeait vers le nid se trouvant au sommet du grand arbre dont il était tomber auparavant.

Peu après le flamboyant oiseau redescendait encore de la même façon, en effectuant des cercles, mais cette fois-ci avec une branche entre ses serres, sur cette branche étaient racolés neuf fruits arrondis qu’il laissa glisser de haut un peu avant d’atteindre Marius. Ce dernier tenta habilement à l’aide sa blouse d’attraper les fruits qui se détachèrent,en se servant spontanément de sa blouse comme une poche de kangourou, mais malheureusement il en tentant de les rattraper toutes en même temps, il glissa du rebord, et tomba dans le puits remplit d’eau.

Le plus intriguant en faite c’est que le jeune Marius, qui n’était pas bon nageur, ne se noya point, car il pu tout de même ressortir du puit tout seul,en se demandant ce qui c’était passé…Il tenait fermement dans sa main sa blouse où y était enveloppés trois des fruits qu’il avait pu rattraper.

Une fois remonter en surface il cherchait le grand oiseau en regardant partout dans les airs, mais il ne l’apercevait plus, seul un étrange relief semblable à un nid était percevable sur les hauteurs d’un arbre, c’était celui duquel le rapace avait chuté auparavant…

Et lorsqu’il reprit ses esprit, il déploya au sol sa blouse qui était mouillée… à sa grande surprise il se rendit compte que ces trois fruits étaient distinctement devenu trois petites sphères : une en liège, une autre en cuivre, la troisième en cristal. Visiblement très ému par cet événement et ne sachant quoi en faire, il remballa les trois sphères dans sa blouse et alla les dissimuler anodinement dans la serre du Jardin, avant de repartir à Ilmote pour son cours. Depuis ce jour là, nul ne se douta de ce qu’il avait vu dans le trou emplit d’eau, ni même de ce qui allait advenir.

Ce qui est sûre c’est que de cet évènement était née une complicité entre Marius et le grand oiseau,

Le pacte de l’alliance scellé entre le grand oiseau et lui, allait considérablement transcender le jeune apprenti, car depuis ce jour Marius n’hésitait plus à creuser au plus profond de son imagination, dans l’espoir d’atteindre l’occulte.”

SCENE-10

SEQ/A

ILMOTE-NUIT-DORTOIR GARCON

“ASHE SE RENSEIGNE AUPRES DE L’AMI”.

ASHE EST DE RETOUR à ILMOTE, IL EST INQUIET PAR CE QU’IL A VU DANS LE JARDIN DIGITAL. IL VEUT SE RASSURER, MALGRÉ LA CONFUSION DANS SON ESPRIT DUT à SON IVRESSE. IL S’EFFORCE T’à CROIRE QUE TOUT CE QU’IL A VU LÀ-BAS N’ETAIT QU’UN MIRAGE.

UNE FOIS ENTRÉ DANS SON DORTOIR, IL REVEILLE L’AMI ET LE QUESTIONNE à PROPOS DU VIEIL HOMME, QU’ILS AVAIENT RENCONTRÉ à LA BROCANTE.

 ASHE (vers L’ami)

_< Compagnon …>

L’AMI SE REVEILLE …

L’AMI (se débarbouille les yeux)

_< …Te revoilà!

      … Alors qu’est ce que c’était?

    … Vous l’avez trouvé? . >

ASHE

_< Mais quoi? (IL MARQUE UNE PAUSE) . >

 ASHE (pensif)

_< Tu te rappelles du type au marché? . >

L’AMI

_< Quel type? . >

ASHE

_<Celui qui soit disant ranimait les oiseaux ? 

_Tu vois de qui je parle? . >

L’AMI

_<ça y est ça me revient, celui qui parlait des “dragons” ?  (Rires)

_Quel vieux con!  Ce gueux… . >

     ASHE (réagit violemment)

_ <Tu vas la fermer ta gueule! … . >

ASHE (pensif et anxieux)

_<Non! Mais il a aussi prononcé… le nom de “Dragan”, un certain “Marius Dragan”.

L’AMI

_<Voyions, tu ne vas pas te mettre à croire les jérémiades d’un vieux soûlard!?

_Allez reprend toi-, qu’est-ce qui ne va pas frérot?  .

 _ On est quand de la même clique non? …>

ASHE (se reprend)

_< C’est vrai, tu as peut être raison, ce ne sont que des mirages, c’était sûrement qu’une illusion d’ailleurs. >

L’AMI REPREND…

L’AMI

_<C’est ça mon caïd, on ne va pas se mettre à écouter ces pitreries.

_ Ce n’est une loque après tout…. >

ASHE

_< T’as raison…>

ILS SE FONT UNE ACCOLADE. 

L’AMI CURIEUX DE SAVOIR CE QU’ILS FAISAIENT, LUI REDEMANDE…

     L’AMI

_< Et leur matos? . >

ASHE

_<Quoi! ?. >

L’AMI

_< tu as oublié pourquoi tu les suivais?

_ …Et puis l’autre il est où ?

_Qu’est ce qu’il manigance au juste? . >

ASHE REDEVIENT SOUCIEUX…

    L’AMI

_< Bah ouais cette carte, elle mène bien quelque part non!

      … Où est-ce quelle est leur planque? 

     Bon! Baht alors! Vous les suiviez non? …… . >

ASHE HOCHE LA TÊTE SANS DIRE MOT…

            L’AMI

 _< Je te savais trop futé pour eux… vieux loup…

      Allez dis moi, où est ce qu’ils le planquent leur matos?

_< Allez balance le reste… >

ASHE EST BIEN TROP SOUCIEUX, ET CONFUS POUR REVELER TOUT CE QU’IL à VU…

IL SE DIRIGE VERS LA FENETRE ET REGARDE DEHORS, L’AVERSE QUI TOMBE VIOLEMMENT.

NARRATION (PEPE)

“D’après mes précédents travaux et ainsi que les diverses indices, me poussant à attirer leurs attentions sur un pertinent temps antérieure bien trop souvent qu’on négligeait. En priant leurs imaginations de réserver un accueil bienveillant à l’égard de la pièce à conviction, cette carte qui puissent exhumer les secrets qu’essayaient de communiquer ces gens du voyages”.

SCENE-10.2

“Silooy REVIENT à ILMOTE”.

ILMOTE- MATINÉE (il pleut toujours)

DE RETOUR à ILMOTE. Silooy EST TREMPÉ, ET EPUISÉ PAR LA LONGUE MARCHE DEPUIS LA CITÉ.

(Il passe par les toilettes pour rejoindre son dortoir).

ET PUIS UNE FOIS ARRIVÉ DANS SON DORTOIR, IL REPROCHE LU DE NE PAS L’AVOIR ATTENDU,

DANS LE DORTOIR… (Ronflements)

                             Silooy (debout devant le lit de Lu)

_< Mais où est ce que vous étiez passés?? . >

                         LU (endormi…sous ses draps)

 _< Quoi qu’est ce qu’il y a encore? … . >

                           Silooy

 _< Qu’est ce que vous foutiez toute la nuit ? Où sont les “flyers??

_vous les avez ranger où??>

                           LU

_< T’as vu l’heure qu’il est?? Laisse moi dormir… . >

                           Silooy

_< C’est ça … dort… fumier! > .

Silooy SE RETIRE…

SCENE-10.3

 (JOUR, pluie)-EXTERIEUR DANS LA COUR –SEQ/C

UN PEU PLUS TARD… A PEINE SORTI DU BUREAU DU Principal Godic,

KENOA INTERCEPTE ASHE DANS LA COUR POUR LUI RECLAME LA COPIE DE LA CARTE QU’IL AVAIT EXTIRPER A.P. MAIS CE DERNIER NE PEUT MALMarius DraganMarius DraganHEUREUSEMENT LA LUI REDONNER CAR ON LE LUI A DESTITUER…

A TOUT HAZARD Silooy PASSE PAR Là, ET SURPREND LA CONVERSATION, S’APPROCHE D’EUX ET LUI JOUE UNE RUSE (à ASHE). APRÈS QUELQUES DISCORDES SOUS LE REGARD DE L’HOMME D’ENTRETIEN, ASHE REVELE TOUT CE QU’IL A VU AU JARDIN à KENOA, PEU à APRÈS QUE Silooy SE SOIT RETIRé.

     KENOA

_< Il faut que tu me rendes la carte …  . >

       ASHE

_< Quoi! Mais quelle carte? Tu parles de ces modiques dessins? . >

   INTERUPTION      

                 Silooy

_<  C’est ça! Ramène la cette putain de carte! .

_Et puis d’abord!C’est quoi toutes ces histoires qui se dise au sujet de toi? Et de ?. >

                 ASHE (stupéfait)

_< “C’est encore ce salopard fumier de L”ami” ? (Il se murmure). >

                Silooy

_< C’est ça … ‘’Ton ami’’ ? Tu vois que tu as bonne mémoire… . >

               ASHE

_< Loin de moi les ragots… (Il s’en va) . >

Silooy SE RAPPROCHE DE LUI ET L’ARRETE, EN L’AGRIPPANT PAR LA GEORGE…

KENOA RETORQUE Silooy EN LUI DEMANDANT…

                        KENOA

_< Lâche le, je t’en prie! Relâche le… Tu ne vois pas qu’il essaye de dire quelque chose. >

ELLE AGRIPPE LES MAINS DE Silooy, ET LUI FAIT LACHER PRISE…

                        KENOA

_< Tu veux que Petra se ramène ou quoi? . >

Silooy RETIENT SA COLÈRE…

                   Silooy

_<Alors tu accouches…

_ Ben! Alors… (Il regarde vers Kenoa)

_Laisse tomber, il n’y a rien de bon à retirer de ce fumiste… . >

ASHE RECULE VERS KENOA…

         Silooy (se retourne vers Ashe)

_< On va bien finir par se re-croiser … veinard … >   

 AGAçé Silooy SE RETIRE…

PEU à APRÈS… ASHE COMMENCE à REVELER …

                ASHE (se touche le cou)

_< Nous étions… (Il tousse)… Là-bas, tous les deux… >

           KENOA (vers Ashe).

_< Mais où? … >

KENOA EST EMBROUILLÉ, ELLE N’ARRIVE PAS à SUIVRE CE QU’IL DIT…

             ASHE (anxieux et sincère)

_< Et puis lorsque je suis revenu…Il n’était plus au puit >

            KENOA(ne comprend rien)

_< Oh doucement pas si vite! … Soit clair je ne pige rien…  . >

ASHE TOUT ANXIEUX REPREND… 

          ASHE (il se palpe… se tapote la tête)

_<Je ne crois pas aux esprits…Mais je crois dur comme fer que mes yeux distingue clairement le jour de la nuit.

  … Ce que j’ai vu c’est bel et bien passé devant moi… >

ASHE SE MIT à RACONTER CE QUI C’ÉTAIT PRODUIT DANS LE JARDIN…

PEU à APRÈS, PETRA L’INTEROMPPE.

Voix :

             PETRA

_< Le Principal Godic veut te voir. >

             ASHE

_< Maintenant ? . >

              PETRA

_< Maintenant ! . >

               ASHE

_< Je passe au toilette avant . >

               PETRA

_< Fais vite! Tu sonnes à  ma loge, lorsque tu as en aura fini.

_ Bien dépêche toi il t’attend . >

CONTRAIREMENT à CE QU’IL A CONVENU AVEC PETRA, ASHE BIFURQUE AVEC LES AUTRES DANS LE JARDIN AFIN DE LEUR MONTRER LE DERNIERE ENDROIT, Où IL A VU A.P.

‘’ Malgré l’angoisse qui envahissait notre inconscience, nous nous efforçâmes de descendre dans le jardin chercher en vain toute trace de notre ami.

A ce moment là, nous réalisâmes que ce lieu nous était complètement étrange et inconnus.

On avançait en se tenant la main, je savais surtout que je ne reviendrai jamais plus seule dans ce lieu. Notre morale collective était atteint, malgré toute notre anxiété, on ne pouvait résister à la beauté somptueuse de cette rivière que nous offrait les chutes. Nous ne voulions qu’une chose nous évader, vers l’extase notamment après à travers cette escapade en cité pour la venue du cirque,

coïncidant avec l’arrivé au sein de notre clan, d’un nouveau camarade’’. 

SCENE-11 

(RAPPEL DES VERITABLES CORBEAUX  BLANCS LA BAIGNADE)

EXT-(BEAU TEMPS)

NARRATION (Les Corbeaux): 

“Je me rappelle, que nous étions de plus en plus nombreux à venir

nous baigner aux pieds des chutes d’eaux.

Cet endroit qui allait devenir pour nous un peu comme le lieu sacré

d’une découverte.

Là nous étions totalement livrer à nous même, seul au monde.

En revanche chacun entre nous pouvait s’exprimer à sa guise, il y en avait parmi nous qui jouions du djembé, mojo et la guitare, d’autres qui s’occupaient du feu de camp, pendant que certains travaillait la terre à glaise pour en faire des bols et assiettes de fortunes commode pour nos festins de poissons que nos autres camarades pêchaient dans la rivière.

Où nous plongions en tentant battre en apnée chacun d’entre nous.   

Mais les eaux de la rivière était parfois capricieuse, lorsque les vents étaient trop violents. Son flux être reflux s`exaspérait de notre opiniâtre présence, alors elle devenait impraticable, un peu comme si nous troublions sa sérénité, son vague a l’âme, sa beauté et son immortalité.

POSTÉ DISCRETEMENT EN RETRAIT DANS LES BOIS, L’HOMME LES OBSERVAIT ET PUIS DISPARAISSAIT SILENCIEUSEMENT DANS LA FORÊT.

SCENE-10.3/B

KENOA ET LES CORBEAUX REVIENNENT DE BAIGNADE, ILS ARRIVENT EN CITÉ AU MOMENT PROPICE POUR LA LEVÉE DE RIDEAUX DU CIRQUE DES GENS DU VOYAGES.

ILS VOYENT ARRIVÉ AU LOIN UN CAMION PARADE, QUI PARCOURT LA RUE AVEC SES HAUTS PARLEURS ANNONÇANT LE PROGRAMME IMMINENT.

                           HAUT PARLEURS (camion parade)

_< Que cir-que!  Cirque! 

_ Mesdames, messieurs, chers amis de la jeunesse…

_Venez! Oui venez nombreux assistez à nos merveilleuses parades…

_Magnifiques! Incroyables!…

_Qui viennent tout droit des pays lointains de Jadis…

_Oui venez voir chers amis du rire- “Drôles et Drôlesses

_Ici à Poltavo! Que-cir-que!

_l’Avant première c’est imminent… Venez nombreux gens de la bonne humeur…

_ Que cir-que- cirque! . >

ASHE AVANCE EN BATTANT SON TAMBOUR, AUX GRANDES JOIES DE SES DEUX COMPÈRES QUI FONT LES PITRES AVEC PITCHOO LE PERROQUET.

Silooy VOIT VENIR VERS EUX UNE DAME à CHAPEAU… IL LUI PIQUE SON CHAPEAU.

CETTE DERNIERE ÉTANT SURPRISE SE RETOURNE ET VOIT KENOA LE LUI RESTITUER AUSSITÔT.

                                        KENOA

_< Vous avez perdu ce-ci Madame? (Elle lui remet son chapeau). >

    (RIRES GÉNÉRALES)

TANDIS ASHE MARCHE TOUJOURS à L’AVANT.

UN PEU AVANT D’ATTEINDRE LE CAMION PARADE, IL VOIT ASSIT SUR LE TROTTOIR UN HOMME JOUANT DU SAXOPHONE. CE GUEUX PORTE DES LUNETTES AINSI QU’UN CHAPEAU CACHANT UNE PARTIE DE SON VISAGE. IL Y A REPOSÉ à COTÉ DE CE DERNIER UN LONG BOUT DE BOIS AINSI QU’UN PETIT POT CONTENANT UNE PETITE MONNAIE.

ASHE S’ARRÊTE PRÈS DE LUI, LE REGARDE ET PUIS FAIT MINE DE LUI DONNER LA CHARITé. IL JETTE UNE PIÈCE ATTACHÉE à UN FIL, CELLE-CI RESONNE DANS LE PETIT POT, ET JUSTE APRÈS AVOIR ÉTÉ REMERCIER, IL LA RÉCUPÈRE

EN TIRANT SUR LA FICELLE.

                        LE GUEUX (hoche la tête)…

            ASHE (sourit) _<Mais de rien, beau monsieur . >

LE CAMION PARADE PASSE LU ET RALENTIT à COTÉ de Silooy ET KENOA.

LES HAUTS PARLEURS DU CAMION S’ARRETE à CE MOMENT…

L’ANNONCEUR S’ADRESSE AUX DEUX.

(RIRES)

                         L’ANNONCEUR (dans le camion)

_< Vous Amis de la joie! Qui êtes toujours tout sourire!…Venez!oui venez dansez avec nous…

 _ Vous serez la bienvenue…Venez partagez fougues et enthousiasmes avec nous…

_ À si toi jeunesse si tu savais… moi vieillesse ne me serais-je oublié dans le temps?

(RIRES)

IL (annonceur) S’ADRESSE PARTICULIÈREMENT à KENOA.

_< Ne t’oublies pas jeunesse… même si la” distraction” semble bonne,

_car l’horizon est juste devant toi… . >

(RIRES)

ET PUIS LE CAMION PARADE S’ÉLOIGNE LENTEMENT…

                  Silooy

_< L’horizon est devant toi? Quel morveux !

_ Ça jabiasse partout où ça erre et puis ça joue les divins ici à Poltavo….

_ (cris)-Hé! On t’emmerde morveux…>

               KENOA (zélé)

_< Laisse le partir… les gueux ne sont bon que pour le “cirque” non?

_ Nous sommes d’Ilmote, nous représentons l’élite…

_Qu’est-ce qu’ils savent faire ces gens là à part faire les clowns? . >

(RIRES) 

ASHE S’AVENTURE DANS UNE DÉMONSTRATION DE CLAQUETTES AVEC D’AUTRES PETITES CANAILLES DE LA RUE…

 SEQ/C   

Silooy ET KENOA S’ARRÊTE DEVANT UNE VENDEUSE DE MAÏS.

KENOA  ATTEND SON TOUR AFIN D’ETRE SERVIT, MAIS Silooy LUI EST IMPATIENT.

IL ENTOURLOUPE LA VENDEUSE…

PENDANT CE TEMPS Là QUELQUES ALLÉES PLUS LOIN…

                                   VENDEUSE

_< Maïs chaud! Maïs chaud! Maïs chaud!

_ Un réza l’unité _Vous mademoiselle! Alors… >

              KENOA

_< j’en voudrais deux . >

 LA VENDEUSE SE TOURNE POUR PRENDRE DU PAPIER POUR LES ENVELOPPÉS.  A CE MOMENT Là DES PAROLES MOQUEUSES SURGISSENT DE LA PETITE FOULE QUI ATTEND IMPATIEMMENT.

                                       Dans la Foule

_< Sniff… Sniff… Qu’est-ce qui peux bien puer comme ça? . >

                                      VOIX (anonyme)

_<Ne les achetez pas! Ils sont pourris! . >

LA VENDEUSE N’A PAS VU LA RUSE DE Silooy. PRISE PAR LA COLÈRE, ELLE DÉLAISSE SON PETIT COMMERCE ET PAR PORTER MAIN SUR UN CLIENT INNOCENT POSTÉ JUSTE DERRIÈRE Silooy. CE DERNIER VOYANT LES ALIMENTS à SA PORTÉE, SANS GÊNE IL SE SERRE PUIS S’éloignent DISCRETEMENT AVEC KENOA.

OUBLIANT DERRIÈRE EUX QUERELLES ET ENGUEULADES.

LES GARDIENS DE L’ORDRE ARRIVENT SUR LES LIEUX…

ILS CHERCHENT LES COUPABLES…

                                       KENOA

_< Dis donc! C’est encore une de tes ruses n’est-ce pas?

_ C’est plutôt mon poisson qui sentait fort…

     _ Mais pourquoi est-ce que tu lui as piqué son mais? . >

                                         Silooy

_<Tais toi donc! Tu en voulais non? . > (Il lui donne une unité)

       (RIRES)

ILS REJOIGNENT ASHE …

                                     ASHE

_< Oh oh! Vise un peu qui se ramène par ici? … Je crois que t’es pris…. >

                         GARDIENS DE L’ORDRE

_< Voleurs! Voleurs! Ils sont ici … droit devant . >

LES GARDIENS DE L’ORDRE SE SÉPARENT EN DEUX GROUPES…

                         GARDIENS DE L’ORDRE

_< Vous deux partez par là-bas! Moi je prends ce côté

       Il faut les coincer avant ils atteignent le terrain vague. >

LE TRIO DÉAMBULENT à TOUTE VITESSE DANS LES ALLÉES EN MANQUANT DE RENVERSÉ PASSANTS ET MARCHANDISES.

ILS SE DISPERSENT POUR MIEUX SE CAMOUFLER PARMI LES FOULES.

                    ASHE

_< Dispersons nous ! Nous auront plus de chance de les semer. >

SEQ/D

KENOA  ACCROUPIT S’AVANCE LE LONG D’UNE CAGE. LORSQU’ELLE RELEVE SA TÊTE ET CONTRE TOUT ATTENTE, TOMBE NEZ à NEZ SUR UN LAMA,

QUI SOUDAINEMENT LUI CRACHE SUR LE VISAGE.

                             KENOA

            _< Ho!  Beurk! Mon beau salaud 

            _ Attend un peu… . >

ALORS QU’ELLE S’APPRÊTE à RIPOSTER, ELLE ENTEND DE NOUVEAUX PAS SE DIRGER VERS ELLE.             

                           GARDIEN DE L’ORDRE

_< Ah les odeurs! Qu’est-ce que ça peut puer ici . >

                            GARDIEN BIS

_< C’est quoi ce bordel! Tout ce zoo ambulant! Ils se croient où ces sales gens!

_ On va leur dirent deux mots… >

LES GARDIENS DE L’ORDRE SE DIRIGENT VERS L’ENTRÉE D’UN CHAPITEAU,

LE CHAPITEAU D’UN CIRQUE… A L’ENTRÉE, UNE PETITE FOULE EST LOTI DEVANT LE GUICHET DU VENDEUR DE TICKET…

LES GARDIENS DE L’ORDRE POUSSENT LES BADAUDS,

ET PUIS S’APPROCHENT DU VENDEUR…

                            GARDIEN

_< Alors on vous tolère toujours dans le coin? . >

LE REGISSEUR DU CIRQUE ARRIVE ET S’INTERPOSE EN LEURS REPONDANT…

                        REGISSEUR (Monsieur Loyal)

_< C’est le cas! Et puis je ne vois en quoi ça vous regarde . >

                       GARDIEN DE L’ORDRE

_< Bon cette fois nous ne sommes pas venus pour ça…

     _ Vous n’avez pas vu trois jeunes vadrouilleurs dans le coin? . >

                       REGISSEUR

_< Des jeunes il y en a plein là dedans-(il montre intérieur du chapiteau)

  _ Et pour les vadrouilleurs- c’est un peu ce que nous sommes…. >

                        GARDIEN (gênés)

_< Oh oh! De toute façon je ne pense pas que vous ayez une autorisation signée, vous permettant de pouvoir squatter ici… N’est pas?

      _ … Nous reviendrons mais cette fois avec les intendants de la cité. >

                     REGISSEUR

_< C’est ça revenez… vous serez tous la bienvenue. >

                      GARDIEN

_< Et puis j’allais oublié- n’oubliez pas de nettoyer .

_Sales gens. >

LES GARDIENS DE L’ORDRE SE RETIRENT…

LE REGISSEUR REPART DANS LES COULISSES ET S’EMPRESSE D’ENFILER

SON COSTUME DU MONSIEUR LOYAL.

SEQ/E

DANS UN COMPARTIMENT BIEN ÉTRANGE, DES COULISSES DU CHAPITEAU, KENOA SE TROUVE PLANQUÉ AU MILLIEU D’UN BAZAR DE CHOSES.

ELLE Y REMARQUE UNE BOULE DE CRISTAL, QU’ELLE PREND DANS SES MAINS, PUIS

REGARDE ATTENTIVEMENT, Y VOIT LE REFLET DE LA GUEULE D’UN CHATON. EN OBSERVANT PLUS ATTENTIVEMENT AUTOUR ELLE EST APERçOIT QUE CE CHAT MIAULE DEPUIS UNE PETITE CAGE Où IL EST ENFERMé.

KENOA REPOSE LA BOULE à UN AUTRE ENDROIT, ET PUIS S’APPROCHE DE LA CAGE, et FIXE LE CHAT DANS LES YEUX AVANT D’OUVRIR LA CAGE.

À PEINE LIBÉRÉ LE CHAT TOURNE  AUTOUR D’ELLE EN SE CARESSANT.

                               KENOA

_< Tu as sûrement senti mon poisson coquin! . >

ELLE OUVRE SON SAC, ET LUI DONNE DU POISSON… AU MÊME MOMENT ELLE ENTEND UNE VOIX, ÇA ARRIVE VERS ELLE … ELLE PART SE CACHER DERRIERE LES COSTUMES ACCROCHÉS SUR UN LONG PORTE-MANTEAU MOBILE. MALHEUREUSEMENT POUR ELLE, LE CHAT EST ATTIRER PAR L’ODEUR DU POISSON…

DANS LES COULISSES DU CHAPITEAU, UNE FEMME GITANE CHERCHE SON CHAT PERDU, AINSI QUE SA BOULE DE CRISTAL EGAREE DANS LE BORDEL DE SON COMPARTIMENT

                            GITANE

_< C’est quoi tout ce vacarme dehors? . >

                           COLLEGUE

_<Ce sont les spectateurs qui réclament l’ouverture du show… . >

                           GITANE

_< Qu’est-ce qu’il fout ce Monsieur”Loyal”?

_Mais c’est pas vrai, on a déjà de la veine qu’ils soient venus nombreux…

_ Mais merde! Qu’est-ce qu’il glande? . >

                          GITANE

_< Doo-Doo… Badu… Baduh…Allez reviens… par ici mon minou

_ Mais fait chier! Il est passé où ce feignant de matou? . >

ELLE CHERCHE SA BOULE DE CRISTAL…

  _< Mais où est-ce qu’elle est cette boule?

        Et puis tout ce bordel, il faudrait me débarrasser de ce vieux fauteuil usé… . >

                        COLLEGUE

_< Mais c’est celui du… . >

                         GITANE

_< Je sais! Ce fauteuil qu’il a oublié de prendre avec lui ne nous sert plus à rien…

_ Il nous est aussi inutile que lui même ne l’était . >

                     COLLEGUE

_< Allez il faut te dépêchez…

_ On remettra de l’ordre dans ton compartiment plus tard… . >

                      GITANE (gueule)

_< c’est ça! Débarrasse moi de ce foutu siège… Que je ne le revois plus… . >

                     COLLEGUE

_< Allez calme toi… Tiens! Voilà déjà ta boule! Va je te rattrape…

_ Ne t’inquiète pas pour le chaton je te ramène tout de suite!. >

LA GITANE ESQUISSE UN SOUPIRE EN RECUPERANT SON JOYAUX,

PUIS SE RETIRE PROMPTEMENT…

LE COLLEGUE DEPLACE LE VIEUX FAUTEUIL PRÈS DES COSTUMES…

Là EN BAS PRÈS D’UN BAZAR, IL VOIT LE CHATON QUI MANGE DU POISSON ET IL LE PREND ET PART REJOINDRE LA GITANE.

UNE FOIS LE FORAIN PARTIT, KENOA SORT DE SA CACHETTE, PUIS S’ASSEOIT SUR LE FAUTEUIL USÉ, ET SOUPIRE.

NARRATION/ (KENOA)

“Ma première surprise vint de l’abondance, de la variété et l’intérêt des pièces que nous ne cessions d’exhumer.

Et qui étaient Habilement dissimulés dans les bazars les plus incongrus. Les oeuvres suspects ne se distinguaient d’abord en rien de tout ce qui pouvait nous entourés.

De même que cette carte, et puis certains autres faits étranges et inhabituelles m’intriguaient.

De toute évidence, la mystification ne datait pas de ce moment là…

La reconstitution et le complet reclassement des archives qu’elle exigerait sans doute- s’annonçait longue et difficile.

 SCèNE-10.3/C

 “CONVERSATION ENTRE PEPE ET KENOA à PROPOS DE L’ARCHIVE MANQUANTE “.

(AINSI QUE SUR la disparition d’A.P)

KENOA CONVERSE AVEC PEPE QUI PEU APRÈS LUI FAIT LA REVELATION.

(Piaillements d’oiseaux)

NARRATION (kenoa)

 “Combien de temps ça prend pour grandir?”

(Pépé)

” Quand peut on admettre que son temps finit? Nul ne sait.

Tout de même seul vos audacieuses tentatives ont comblé nos coeurs et esprits.

Il y a très longtemps que nous attendions ce moment…

 Très très  longtemps …”

(Kenoa)

“C’est vous Pépé? De quoi est-ce que vous parlez?

-Où êtes vous je ne vous vois pas où est-ce que vous êtes caché?”

(Pépé)

 “Je me cache point depuis ou peut êtr que je me suis crus à l’abri en pensant tout bas ce que mon coeur me criait tout au long de ma vie.”

“Lorsque j’ai appris la connaissance de toutes ces indices dissimulées dans le temps. Je compris l’importance, que cela pouvait représenter dans la recherche et l’accomplissement de notre quête commune”, que les vieux sages définissaient avec le humble mot de la “Dignité” trop souvent oublié au fond de nous même, lorsque l’on s’assoupit dans le fauteuil de l’oubli.

(Kenoa)

“Vous parlez sûrement du fauteuil sur lequel je suis assise, je le trouve très confortable, tellement confortable qu’une lassante stupeur m’envahit.”

“Le fauteuil sur lequel je suis assise est vide, pourtant je suis convaincu que je n’y ai pas bougé d’un poil”.

” Je veux me réveiller! Je regarde en dehors de moi et je ne vois toujours nul signe, mise à part peut être quelque oiseaux que j’entends. Ils volent discrètement entre nous”.

“Je sens tout juste les battements de tam-tam qui apaisent mon angoisse.”

“Ces mains qui frappent le cuir tendu du tambour, rythmant l’ambiance juvénile qui régnait parmi nous. Ils y en avaient qui dansaient

en faisant les pitres, quelque uns qui contaient leurs exploits et puis d’autres qui se lançaient le défi de plonger au plus profond des eaux de la rivière engendrée par les chutes d’eaux situé non loin de notre Jardin Digital.”

SCENE-11

Ilmote : Refectoire-Int-Nuit

Dans le grand réfectoire tout le monde s’active aux préparatifs de la fête du grand spectacle.

De grandes guirlandes sont accrochées le long des murs, autour d’une grande table , une vingtaine d’élèves déguisés, rigolent tout en fixant et raccordant leurs instruments de musiques, des bougies sont disposées sur les tables, dans un coin certains essayent de passer leurs costumes. Les voix et les rires des adultes résonnent dans les coulisses de la salle de spectacle.

                                                  Voix (Parents d’élèves)

_<Nous allons pouvoir assistez à la première de ce grand spectacle. >

_<Tout de même, ils auraient pu choisir le thème selon nos traditions. >

_<Ah oui ! C’est vrai,  mais pourquoi est-ce qu’il s’obstine avec ses sujets anciens . >

_< Mais qui ne plaise à personne . >

_<Ah oui ! C’est vrai ils sont vraiment dépassé . >

Assis à une table, la tête baissée, Lu est abattu devant son instrument. Angoissé par les disparitions de ses amis qu’il souhaite retrouver. Il quitte  l’école pour demander l’aide à PEPE. La dernière personne qui pourrait l’aider dans sa quête.

Faiblement éclairé le grand réfectoire, baignant dans la pénombre. Le chahut des élèves envahit la salle. Toujours seul Lu, dont le déguisement se limite à un maquillage, appuyé contre un mur il observe autour de lui.

L’ami se rapproche de lui.

                                       L’AMI

_< Alors tu ne viens pas t’amuser Vieux? . >

    LU

_< Non ! . >

 L’AMI SE RETIRE.

    LU

_<Hé! Attend un peu L’Ami . >

L’AMI

_< Quoi ?. >

LU S’AVANCE VERS LUI.

 LU

_< Dis moi ’’L’ami’’, Tu n’as pas vu Ashe? . >

L’AMI

_< Pas depuis que Petra la conduit chez le Principal Godic >

LU

_< Depuis compte bien combien de temps? . >

L’AMI

_<Quoi t’es pas au courant? D’ailleurs …  . >

LU SE RETIRE.

L’AMI

_< Mais où est-ce que tu vas? . >

LU

_< Je dois absolument voir quelqu’un dans la cité. >

L’AMI

_< Mais qui ? . >

LU

_< Je n’ai pas le temps de t’expliquer! . >

LU S’EN VA

SCENE-11.2

Ilmote Théâtre Intérieur/ nuit. Longue pluie

LA LEVÉE DE RIDEAUX.

 La représentation du Spectacle: “La Divine parodie”.

LE SPECTACLE SE DEROULE DANS LE THÉÂTRE DE L’ÉCOLE.

LES LAMPES à PÉTROLE AINSI QUE QUELQUES BOUGIES SERVANT DE TORCHES, ÉCLAIRENT FAIBLEMENT LE PETIT THÉÂTRE…

BIENTÔT ON ENTEND RÉSONNER DERRIÈRE LES LONGS RIDEAUX ROUGES, DES PAS… LES PAS DE CES APPRENTIS SE TROUVANT DERRIÈRE CES GRANDES VOILES ROUGES.

ON PEUT également ENTENDRE LES VOIX DES GENS VENUENT NOMBREUX ASSISTER à CETTE REPRÉSENTATION QUI PEU à PEU PREND UN ASPECT CARITATIF PLUTÔT QUE FESTIF.

L’ATMOSPHÈRE EST PESANTE DANS La salle.

TOUS CES GENS SONT TOUT DE MÊME VENUS VOIR D’EUX MÊME, CE QUI  RESTE DES LÉGENDAIRES ATELIERS D’ILMOTE DIT EN DéCLIN.

ET CELA LAISSE FORCÉMENT PEU DE MARGE AUX ÉLÈVES VENUENT DONNER LE MEILLEUR D’EUX MêME.

LA MOINDRE ERREUR SERAIT FORCÉMENT PRISE DE HAUT PAR CETTE AUDIENCE AVARE EN OVATION.

 La Levée de rideaux.

UNE PREMIÈRE RANGÉE DE RIDEAUX ROUGES SE LÈVENT…

 IL N’Y A PAS LE MOINDRE CLAQUEMENTS DE MAINS.

PUIS ARRIVE UN MONSIEUR, QUI N’EST AUTRE QUE LE “Doyen”.

 IL REMPLACE LE Principal Godic.

LE Doyen EST Là SUR SCÈNE, à LA SURPRISE DE L’AUDIENCE, IL FAIT LA TRADITIONNELLE PRÉSENTATION DU SPECTACLE QU’IL INAUGURE EN LE NOM DE LA “Divine parodie”.

                   DOYEN:(nerveux)

_<Mesdames et Messieurs, nous vous remercions d’être venu nombreux, _comme vous le savez chaque année, Ilmote dans sa tradition…hum!

_vous propose un thème, un thème qui est en cette merveilleuse année                                            celui de “l’interdit” et … “du plaisir”.

_  Et c’est avec et grand honneur que je laisse nos jeunes

        Artisans et artisanes vous dévoilez La Di- Vi- Ne   Pa-ro-Die … . >

SILENCE DANS LA SALLE…

TOUJOURS PAS UN SEUL CLAQUEMENT DE MAINS…

LE DOYEN SE RETIRE LAISSANT DERRIERE LUI  LA SECONDE RANGÉE DE RIDEAUX BAISSéES… ET PUIS QUELQUES INSTANTS APRÈS…

DES PAS SABOTS RESONNENT SUR LE PLANCHER…

LES RIDEAUX TARDENT à SE RELEVER, LES SPECTATEURS COMMENCENT à PERDRE PATIENCE.

ON ENTEND LES CHAHUTS DANS LA SALLE.

              Quelques Spectateurs:

_<Bon alors ……C’est pour aujourd’hui ou demain?? >

ET PUIS IL Y A LES HUÉES QUI DEVIENNENT DE PLUS EN PLUS ASSOURDISSANTES, ELLES SE MÉLANGENT AUX BATTEMENTS DE SABOTS QUI CLAQUENT SUR LES PLANCHERS.

TOUT CE BRUIT DEVIENT ABASSOURDISSANT.

PETIT à PETIT LES TATONEMENTS DES SABOTS ABSORBENT LE TINTAMARRE. PEU à PEU LES SPECTATEURS DANS LA SALLE, COMMENCENT à ASSIMILER LES TATONEMENTS RYTHMÉS PAR

 LES SABOTS RESSEMBLANT AUX BATTEMENTS D’UN COEUR (l’organe).

PETIT à PETIT LE SILENCE REGAGNE LA SALLE, PUIS Là SUR LA SCÈNE LA SECONDE RANGÉE DE RIDEAUX SE LÈVE LENTEMENT (sous les yeux des spectateurs).

L’INTRODUCTION DU SPECTACLE EST AMENÉE PAR UNE DANSE SEMBLABLE à UNE DANSE TSIGANE. DE JEUNES ARTISANES SONT Là ALIGNÉS EN FILE INDIENNE, Vêtus AVEC DES TENUS ANCIENNES D’AVANT.

 ELLES DÉAMBULENT SUR LE PLANCHER AVEC LEURS CHAUSSURES EN CUIRS, DICTANT LE CODA (période musicale, vive et brillante, qui termine un morceau).

ELLES SE DÉPLACENT  (danseuses)  EN LONG ET LARGE SUR LA SCÈNE, PETIT à PETIT ELLES SE METTENT à FORMER D’UNE LETTRE ALPHABETIQUE RESSEMBLANTE à UN “U”…

 ET PUIS S’éCARTENT SUR LES COTES DE LA SCèNE. L’ÉCLAIRAGE DE LA SCÈNE BAISSE D’UN TON.

LE SON DES SABOTS S’ESTOMPENT, LA LUMIèRE S’ÉTEINT ET SE RALLUME AUSSITÔT, ET Là RAPPARaîT UN SLAMEUR VÊTU DANS UNE LONGUE BLOUSE EN TOILE MARRON ET UN PANTALON BLEU AZUR DÉLABRÉ.

CE JEUNE ARTISAN S’AVANCE VERS LES SPECTATEURS.

ET S’ADRESSE à EUX EN CRIANT DES  MOTS TEL QUE:

                      Slameur: 

< “U”pour “Utopia” tel était “La Divine parodie” des mondes de là-bas. >

SCENE-12

ILMOTE-BUREAU DU Principal Godic- FIN DE JOURNéE.(nuit)

 “L’ENQUETE”,

ASHE, QUESTIONNER , DANS LE BUREAU DU Principal Godic.

PéTRA (SURVEILLANTE) INTERPELLE ASHE PUIS LE CONDUIT CHEZ LE Principal Godic, à PEINE ARRIVÉ DEVANT AU SEUIL DE LA PORTE DU BUREAU, IL TOMBE NEZ à NEZ AVEC L’HOMME D’ENTRETIEN, SORTANT DE LA PIèCE ET LAISSANT DERRIèRE LUI LA PORTE ENTRE OUVERTE, CE DERNIER ESQUISSE QUELQUES MOTS.

_<<Faite attention au sceau d’eau par terre, ça glisse ce n’est pas encore sec>>.

 PETRA  OUVRE GRAND LA PORTE, ET FAIS RENTRER ASHE PUIS SE RETIRE.

          PETRA

_< Le voilà… . >

          Principal Godic

_< Merci… .

_ “Khamir”… vous êtes “Ashe Khamir” . >

          ASHE

_< “OUI Monsieur”… . >

      Principal Godic

_< Tu connais sûrement “PLUM” …. >

ASHE RENIE…

LE Principal Godic REPREND DE NOUVEAU…

       Principal Godic

_< ” Ayatoh Plum “… vous le connaissez n’est ce pas?  . >

      ASHE

_< Voulez dire “A.P ” ?

   Principal Godic

_< C’est ça, si vous préférez …  . >

           ASHE

_< Affirmatif “Monsieur” je le connais…. >

Principal Godic

_< Ecoutez moi bien …

_ Il y a maintenant quelque temps que Ayatoh Plum est porté disparu…

_ Personne ne sait où il est, et vous êtes la dernière personne a l’avoir vu!

 _ Il m’a été… (Hésitation), je sais que tu es la dernière personne à avoir été en contact avec lui… . >

     ASHE (anxieux)

_< Monsieur Godic, je ne sais pas qui vous a dit ça… tout ce que je sais, c’est que j’ignore la dernière fois que je l’ai vu, j’avais bu je- je sais plus ce que j’ai vu…

Il ‘y avait comme quelqu’un… (Hésitation)                               

     Quelque… chose… s’enlisait dans le puit…

        Principal Godic (inquiet)

_< Que veux tu dire là?

_C’était quoi, qu’est ce tu as vu… ça ressemblait à quoi? . >

             ASHE

_<Comment il était … (hésite) ?… Grand avec un chapeau… (Hésite à nouveau). >

LE Principal Godic PENSIF SE MET à REGARDE EN HAUT EN DIRECTION DU VENTILO SUSPENDU AU PLAFOND (bruit du ventilo).

                 Principal Godic (se murmure)

_< C’est pas possible, ça ne peut pas être lui… il divague? >

TOC TOC TOC! (La porte s’ouvre)

L’HOMME D’ENTRETIEN ENTRE à NOUVEAU ET S’AVANCE JUSQU’AU BUREAU PUIS DÉPOSE UNE GRANDE ENVELOPPE MARRON.

L’HOMME D’ENTRETIEN (il regarde le garçon)

_ < Les voici Monsieur! . >

L’HOMME D’ENTRETIEN TARDE à SE RETIRER…

        Principal Godic

_< Merci… Disposez!  . >

HONTEUX L’HOMME D’ENTRETIEN SE RETIRE…

         Principal Godic

_ < je vais bientôt avoir droit à la traditionnelle visite des parents…

   Ce qui veut dire que j’aurais des explications à fournir sur la disparition de “Plum” ainsi que sur vos sorties nocturnes. Tout le monde en cité se plaint à propos de certain d’entre vous…. >

Principal Godic OUVRE L’ENVELOPPE, Y SORT DES DESSINS.

CE SONT C EUX DESSINÉS PAR A.P AUPARAVANT. IL SE MET à LES FEUILLETER ET LES OBSERVER ATTENTIVEMENT. 

          ASHE

_< Je sais bien Monsieur… (Il tousse).

         Principal Godic

_< Sachez bien”Khamir”, Je suis Principal Godic de cette établissement depuis maintenant fort longtemps… des petits malins… j’en ai vu défilés… bien plus que vous pouvez l’imaginer.

Je suis sûre que vous et moi sommes assez raisonnable mais surtout clairvoyant pour trouvez du répondant sur ce qui ce passe ici…

             ASHE (attentif)

_< Je ne sais pas ce qui c’est passé…

_Je ne l’ai… (Il se prend la tête),… contrairement à ce qui se dit…

 _Je ne l’ai pas forcé, on avait un peu bu…>

LE Principal Godic MONTE LA VOIX…

         Principal Godic

_< Allez vous dire qu’il a fait tout ça de son plein propre gré ?  . >

Principal Godic TAPE DU POING SUR LE BUREAU, IL MONTE DE PLUS EN PLUS LE TON…

        Principal Godic (regard effrayant)

_< Vous mentez! Vous saviez ce que vous faisiez!(il change de ton, s’approche de lui les dessins dans en main et se met à le tutoie)…

_…. (Il le fixe dans les yeux)Tu as forcément vu quelque chose…. >

LE Principal Godic AVANCE LENTEMENT VERS LUI…

ASHE SE MET à RECULER UN PAS APRÈS L’AUTRE, LE REGARD FIGER SUR SON OPPRESSEUR QUI TIENT LES DESSINS DANS SA MAIN.

TOUJOURS EN RECULANT, ASHE HEURTE DERRIÈRE LUI LE RECIPIENT CONTENANT L’EAU DéLIGOUNANTE DU PLAFOND. IL CHUTE, IL EST Là PARTERRE SAIN ET SAUF SES YEUX  SUIVENT LES DESSINS QUI VOLTIGENT PROPULSER DANS LES AIRS AVANT RETOMBER SUR LE SOL COUVERT D’EAU.

NARRATION

“Depuis un moment le temps semble s’être arrêter, je n’entends que le son d’un ruisseau qui coule,     

SCÈNE-13

Le Krossing.

LA COURSE POURSUITE:

Ilmote-cours-extérieur. Nuit.  

(LU s’échappe d’Ilmote pour aller rendre compte à PEPE).

LU s’échappe d’Ilmote par la petite lucarne se trouvant dans les toilettes, évitant ainsi les maîtres qui se trouvent à l’entrée principale. Une fois dans la cour il fonce vers le grand portail, qu’il enjambe pour ensuite enfin se retrouver libre dehors.

Il entame alors sa marche vers la cité car il veut voir à PEPE à propos de la disparition de ses camarades.

Petit à petit il commence à s’éloigner d’Ilmote.

(il recommence à pleuvoir). 

SEQ/B. Le Krossing

La Course Poursuite. Foret – extérieur (nuit/pluie)

(LU va vers la grande rencontre”le Croisement”, et “l’Éclipse).

LU a déjà atteint la foret, lorsque l’atmosphère devient sombre, il entend  les grondements de tonnerres, il se sent esseulé, il marche de plus en plus vite afin d’éviter l’orage.

Une fois qu’il arrive  au cœur du Jardin Digital il sent une présence, une présence qui le suit. Malgré les grondements de plus en plus violents, il se rassure en se disant qu’il a fait une bonne marche derrière lui.

il entend les grognements ressemblant à ceux d’un carnassier, pris par la peur il se met à courir lorsqu’il aperçoit au loin des chiens sauvages qui déboulent tout droit sur lui. Lu dévale la colline à toute allure, sautant à grand  pas les petits buissons qui longent les marécages gadoueux entourés par des roseaux et autres plantes sauvages. Toujours en panique LU cour de plus en plus vite. Lorsque il veut enjamber en un seul bond un taillis afin de semer les chiens à ses trousses. A sa retombée il se tord le pied dans un petit trou. Lu à très mal, et il se retourne derrière, il entend toujours leurs aboiements, mais n’aperçoit plus les chiens, Soudain il entend l’écho d’un sifflement appelant:

               MARIUS DRAGAN:

_< Siiuuuur. >

LU croit que sifflement s’adresse à lui, il s’arrête se met à regarder autour de lui, n’apercevant toujours rien aux alentours, il continue à fuir en boitant.

LU souffre de sa cheville douloureuse, il a très mal, il est conscient qu’il ne peut guère échappé à ses prédateurs, Il se met à chercher quelque part où s’immiscer, Là se trouve à côte de lui de grandes plantes sauvages dont des roseaux baignant dans un marécage.

LU s’immisce alors sans perdre un instant dans le marécage.

Maintenant c’est au tour du vent de souffler abondamment sur les sombres des grands arbres.

LU entend à nouveau les échos de grognements et reniflements qui s’amplifient au fur et à mesure.

Là au dessus de lui est posté l’ombre de l’homme à qui appartient les chiens. Ces derniers sont très agités, ils essayent de flairer toute trace de LU en reniflant en vain les alentours.

LU engloutit, caché dans les buissons de plantes sauvages gisantes des eaux troubles. Avec l’aide d’un roseau faisant office d’un tuba qui lui permet de pouvoir respirer sous l’eaux, il voit tout se qui se passe au dessus de lui.

Peu après, les chiens et leur maître passent leurs chemins.

Tout en s’assurant qu’ils se sont éloignés, LU sort de l’eau la peur au ventre.

Il enlève sa longue veste, l’abandonne par terre.

                        LU (se parle à lui même)

_< Merde, il est trop lourd… Maintenant il ne sert à rien . >

Frileux et affaiblit, il continue son chemin en direction de chez PEPE…

                         LU (regarde sa cheville)

_< Quelle froideur !!! Je ne sens plus mes pieds…  . >   

-Lorsque tout à coup, un éclair jaillit au dessus de lui, une ombre en forme d’aile. C’est celle du grand oiseau noir, ce grand rapace dont certains nient l’existence a déjà ses serres ouvertes, lorsque LU se retourne en esquivant la prise, puis s’abaisse en recroquevillant sa tète sous ses épaules, évitant ainsi le prédateur.

Soudain arrive un sifflement de bouche rappelant l’oiseau.

 LU est affolé, il dévale le chemin sans prendre garde à certaines branches qui manquent de le frapper en pleine face.

D’un seul coup il freine mais son élan ne lui permet pas de s’arrêter à temps et il rentre dans DRAGAN, ce dernier le stoppe net.

MARIUS DRAGAN, homme de la quarantaine au visage austère, habillé d’un pantalon de toile et d’une chemise à gros carreaux, pourrait passer pour un bûcheron.

Peu de temps après l’oiseau de proie vient se pose sur le bras massive de cet homme.

Voila maintenant l’imposante silhouette qui barre le chemin à Lu.

MARIUS attrape LU par le poignet et le soulève presque du sol :(insister sur la torture)

                             LU (se débat)              (instinct de survie)

                             -<Ah! Lâche-moi  . >                     

D’un geste brute, il agrippe Lu par la nuque. (L’oiseau s’envole à nouveau)

  _<Vous m’avez tout volé, tout volé… mon refuge…

Où est il ? Où est qu’il est???  . >                                   

(Il le serre de plus en plus fort)

                                 DRAGAN

   _<Ou est ce qu’il est!! Où est ce que vous l’avez foutu

(Le fixe dans les yeux puis l’attrape par la gorge en le serrant progressivement)

Lu stupéfait  (expression du visage affaiblit) 

L’instinct de survie le fait réagir :

Il parvient à déstabiliser DRAGAN en lui donnant un coup de pied, ce dernier relâche son emprise, lui permettant ainsi de s’échapper et s’enfonce dans la fôret.

                        DRAGAN (siffle)

                 _< Siiuuuur . >      (Écho voix +tempête)

DRAGAN cherche ses chiens, puis les rappelle avec un sifflement de la bouche.

(Les aboiements).

LU cours le plus vite qu’il peut le visage affolé, son maquillage dégoulinant, ses habits lourds et mouillés sont collants.

Il a froid, il court malgré sa douloureuse cheville, continue de courir.

Puis peu après Il freine brusquement sa course manquant de tomber par terre puis, sans s’arrêter revient sur ses pas sur trois mètres et s’engouffre sur un chemin plus petit envahi par les herbes et continue sa course échevelée.

SEQ/C

Foret Pont suspendu extérieur nuit.(éclairs et orage)

Soudainement il s’arrête devant la vieille passerelle suspendue passant au dessus de la rivière particulièrement violente à cet endroit. Avec précaution il commence à marcher sur les planches tout en se maintenant à la corde une fois qu’il fut bien engagé sur la passerelle. Tout à coup, il voit surgir de nouveau le rapace fonçant à toute allure sur lui.

LU avance en reculant, esquivant à nouveau une deuxième attaque, toujours en reculant il  pose un pas après l’autre le regard fixé sur le prédateur. Sa cheville douloureuse enflamme sa douleur, lorsque tout à coup il dépose un autre pas sur une planche qui casse, soudainement il passe à travers et tombe sa main tenant prise au bout de bois restant de la planche. Il tente d’attraper la corde avec l’autre main afin de pouvoir se maintenir lorsqu’il lâche immédiatement sa prise.

Maintenant il est dans le grand vide, tombant dans la rivière agitée qui forme un tourbillon dans lequel il est pris et ne peut s’en sortir.

Entraîné par le courant, il s’enfonce petit à petit dans le cœur du tourbillon d’eau.

                                                    FIN

                                                    Part.1

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